Le ministre congolais du tourisme Didier M’pambia a procédé à la présentation des pistes de solutions jugées nécessaires pour débloquer le potentiel touristique de la République démocratique du Congo. Il a au cours d’un briefing presse co-animé avec son homologue de la communication et médias indiqué que ce plan détaillé vise à revitaliser le secteur touristique et positionner le pays comme une destination incontournable en Afrique. Ce programme stratégique a été présenté le lundi 25 novembre à Kinshasa.
« Dans le cadre de la réforme de la politique liée au tourisme de la rdc, nous avons mis en place d’une politique nationale dans le secteur qui n’existait pas. Nous pensons que ce cadre juridique permettra au secteur de de mieux fonctionner. Nous avons également compris que nous devons produire suffisamment d’images positives qui vont permettre de changer la perception de la RDC aux yeux des potentiels touristes. Nous voulons lever les obstacles que l’on peut rencontrer au niveau des postes d’entrée que ce soit dans un port ou un aéroport », a déclaré le ministre.
« Nous avons parlé avec la DGM avec la RVA sur la possibilité d’avoir une facilitation d’entrée, de trouver les hébergements et les restaurants adéquats. Nous allons prendre des dispositions pour l’accessibilité dans des sites. Si possible des avions, des canons rapides, des bus et des avions afin d’assurer le transport des touristes », a-t-il renchéri.
A en croire le ministre du tourisme , la RDC compte à peine cinq cent mille touristes par an. Le projet de la réforme a ouvert d’autres branches pour générer les revenus possibles pour le bien-être des communautés locales. Une autre démarche a été initiée pour améliorer des infrastructures d’accès aux sites touristiques et contribuer à la création d’environ 200.000 à 500.000 emplois additionnels d’ici 2030.
« L’un des projets phares consiste en la création de villages touristiques, conçus pour offrir des circuits cohérents et immersifs tout en valorisant le patrimoine local. Selon les chiffres de l’Anapi, 10 % des Congolais font partie de ce qu’on appelle cette classe moyenne naissante », a poursuivi le ministre du Tourisme dans son discours. À cela, ajoute-t-il, il faut encourager et leur offrir des produits touristiques qui leur permettent aussi de bénéficier de ce potentiel.
« Si nous prenons par exemple le site de la Nsele qui est une de nos cibles aussi en termes de réhabilitation, il y a sur ce site la possibilité de faire renaître ce qu’on appelait à l’époque foire. Nous allons recréer le jardin zoologique. c’est ce qui permettra d’accroître le nombre d’emplois et à offrir à cette population des produits beaucoup moins chers et un divertissement dont ils ont besoin, d’apprendre les valeurs de nos tribu et nos traditions etc », a renseigné le ministre du tourisme.