L’Inspection Générale des Finances (IGF), en partenariat avec l’École Nationale d’Administration (ENA), a lancé ce mardi 9 décembre un vaste bilan des compétences destiné à l’ensemble de ses cadres et agents. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan stratégique 2026–2028 de l’IGF et répond à la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de bâtir une administration publique moderne, efficace et axée sur les résultats.
Prenant la parole au lancement de l’opération, l’Inspecteur Général des Finances, Chef de service, Christophe Bitasimwa, a insisté sur l’esprit qui guide cette démarche.
« Ce n’est pas un fouet, mais une opportunité pour chaque agent de se regarder dans un miroir, d’identifier ses forces et ses faiblesses, et de progresser. L’objectif est clair : mettre la bonne personne à la bonne place, de manière objective et rationnelle, en rompant avec les affectations de complaisance », a-t-il déclaré.
Mandatée pour conduire ce bilan, l’ENA mobilise son expertise en gestion des compétences et en renforcement des capacités. Depuis 2013, l’institution a formé plus de 840 ENARC et conduit de nombreux cycles de formation continue. Elle élargit progressivement son champ d’action vers l’accompagnement institutionnel, conformément à son axe stratégique : « Réformer l’ENA pour réformer l’État ».
Son Directeur Général a rappelé l’importance du développement des compétences dans la transformation de l’administration. « Le capital humain est la première richesse de la RDC, bien avant le cuivre ou le cobalt », a-t-il affirmé, saluant la vision managériale insufflée au sein de l’IGF.
Selon les responsables de l’IGF, ce bilan des compétences constitue la première étape d’un vaste programme de modernisation. Il permettra d’évaluer les aptitudes réelles des agents, d’identifier leurs points forts, leurs marges de progression, ainsi que les besoins en formation. Les premières sessions de renforcement des capacités sont prévues dès le premier trimestre 2026.
Ce partenariat stratégique intervient alors que l’IGF s’est récemment dotée d’un nouveau cadre organique, mieux adapté aux exigences contemporaines de transparence et de performance.
Plus qu’un exercice interne, ce dispositif marque un levier majeur de transformation de l’administration publique congolaise, inscrit dans une dynamique durable de bonne gouvernance.
Albert Einstein M.
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