Pierrette Mweze Kisonga, Questeur et chargée du suivi du cadre de concertation ‘Genre et Elections’ à la CENI a présenté l’état des lieux du processus électoral en à New York dans le cadre de la 60ème Session Comité de la Condition de la Femme le mardi 22 mars 2016.
Evoquant le fichier électoral ou la liste des électeurs, ce haut cadre de la CENI évoque la responsabilité de la classe politique et cite six raisons qui nécessitent la révision de ce fichier électoral.
Le fichier électoral, c’est la liste des électeurs, et pour le moment la CENI dispose du fichier électoral de 2011.
« Celui-ci a été décrié par tout le monde comme étant responsable des bavures de l’élection de 2011.
La MP a qualifié ce fichier d’infecté tandis que l’opposition l’a traité de corrompu.
Dans tous les cas ce fichier s’est trouvé impropre à la consommation c’est-à-dire à l’organisation d’une élection crédible et transparente. L’opposition a poussé le bouchon jusqu’ à demander un audit international du fichier électoral congolais.
C’est ainsi que nous avons eu le rapport de l’OIF et de l’UE. Ces deux rapports arrivent plus ou moins aux mêmes recommandations qui convergent vers la révision totale du fichier électoral. »
Elle a énuméré problèmes qui appellent à une révision totale du fichier :
- Les nouveaux majeurs (plus ou moins 8500 000)
- La carte d’électeur qu’il faut changé vu qu’elle n’est plus d’actualité,suite à la nouvelle configuration territoriale du pays. Nous sommes passés de 11 à 26 provinces
- Le vol des kits électoraux
- Les morts plus ou moins 1600 000 à extirper du fichier
- Les doublons à enlever
- Les déplacés internes
- Les démobilisés
- Les mobilisés
- Les graciés et les condamnés