Le togolais Eden Kodjo, facilitateur du dialogue national inclusif, était face à la presse ce lundi 11 avril 2016. Arrivé à Kinshasa, le 7 avril dernier, Edem Kodjo a donné quelques précisions sur la tenue de ce dialogue.
- L’installation du comité préparatoire du dialogue interviendra « à la fin de la semaine ».
- Les consultations ne sont pas finies :« J’ai besoin encore d’avoir un peu de temps pour consulter même ceux qui ne sont pas chauds de commencer le dialogue avec nous ».
- Si certains partis et politiciens refusent, le dialogue devrait cependant démarrer, même sans ceux-là, « ils pourront à tout moment, dès qu’ils en auront exprimé le besoin, venir s’asseoir avec nous et on travaillera tous ensemble ».
- L’UDPS est peut-être la clé de la légitimation de ce dialogue : « La grande première étape était de savoir si l’UDPS marchait avec nous, aujourd’hui c’est le cas… Son Président est pressé de voir que les choses se mettent en place ».
- Le dialogue durera deux semaines :« un petit débordement pourrait être accepté », et se tiendra avec l’idée du respect des délais constitutionnels.
- Edem Kodjo veut faire respecter la constitution : « Je ne viens pas dans un pays que je respecte avec l’idée de violer sa constitution. Je ne peux pas le faire, c’est contre ma nature »
2 commentaires
Ce feneant aux échecs cuissants nous prend pour des dupes? Il partira la queue entre les pattes. Ici c’est la RDC pas le Burundi.
Pour que le Congo établisse sifusament la démocratie dans son pays, cela ne demande du tout pas le dialogue, et si toute la classe politiques ne sont pratiquement d’accord, votre dialogue n’est que la malice d’un prédateur, et à savoir que les congolais ne sont pas cette fois ci les dupes. Mr. Kodjo retourne chez toi au Togo, la communauté internationale ne te connaît pas comme un facilitateur de ce fameux dialogue au Congo.