Dans un mémo adressé à Edem KODJO, Facilitateur du Dialogue National Inclusif, huit ONG proposent des recommandations pour une meilleure organisation de ce forum. Ces points s’articulent autour de la nécessité de l’appui d’un panel des médiateurs internationaux, de la « décrispation » du contexte politique, du mode désignation des participants au dialogue et du contenu du dialogue politique.
« Pour plus d’efficacité, de cohérence et de synergie entre différents acteurs nationaux et internationaux en vue de garantir le succès du dialogue, les OSC proposent que le Facilitateur Edem Kodjo soit appuyé et aidé par un panel de co-faciltateurs et/ou médiateurs internationaux étant notamment issus de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union Européenne, de l’Organisation Internationale de la Francophonie et des Etats Unis d’Amériques. »
Ces ONG proposent également la « décrispation » du contexte politique
« Tout en reconnaissant l’indépendance du pouvoir judiciaire, les OSC en appellent à l’accélération du traitement des dossiers des détenus et/ou prisonniers politiques ou d’opinion en vue de leur libération avant la tenue effective du dialogue politique. Ceci constituerait un indicateur certain du rétablissement du climat de confiance dans le processus politique en cours. Il en est aussi de la réouverture des médias proches de l’opposition fermés. »
Ce mémo a été signé par l’ACAJ (Association Congolaise pour l’Accès à la Justice), l’AFEJUCO (Association des Femmes Juristes du Congo), l’ANMDH (Amis de Nelson Mandela pour les Droits Humains), la (CRC, Coalition de 33 ONG pour le respect de la constitution), Justicia ASBL, la LICOF (Ligue Congolaise pour la Lutte contre la Fraude et la corruption), la NSCC (Nouvelle Société Civile du Congo) et le RRSSJ (Réseau pour la Réforme du Secteur de Sécurité et Justice)