Saisie en interprétation de la Constitution par les députés de la MP, la Cour constitutionnelle a tranché ce mercredi 11 mai 2016 : J.Kabila pourra rester au pouvoir au-delà du délai constitutionnel si le scrutin présidentiel n’est pas organisé.
Bruno Tshibala, Secrétaire Général Adjoint de l’UDPS s’est confié à POLITICO.CD
« (…) Il y a deux institutions que nous ne reconnaissons pas. Elles doivent faire l’objet d’une recomposition au dialogue. Il s’agit de la CENI et de la Cour constitutionnelle. Ces deux institutions sont composées de membres qui sont inféodés au pouvoir donc à Monsieur Kabila. L’arrêt qui vient d’être rendu confirme la réalité des choses. La CENI et la Cour constitutionnelle ne sont pas au service de la démocratie. Pour nous à l’UDPS, les problèmes politiques qui se posent dans ce pays seront régler par le nouveau compromis politique à dégager dans le dialogue politique. Nous considérons que ce qui est fait est une distraction. L’UDPS reste attachée au dialogue comme voie royale pour résoudre la crise. »
Vous pouvez suivre l’intégralité de l’interview ci-dessous.
4 commentaires
Comment vont ils revenir sur l’interprétation de l’article 70 de la constitution faite par la cour constitutionnelle ? Ces gens de l’udps sont des charlots. N’importe quoi !
Je crois que le charlot c’est bien toi-même !
Mr Lidjo, tu dois te rappeler que nous n’avons qu’un seul Pays et une seule constitution. A moins que toi tu ne trouves pas l’importance du respect de cette constitution (et là tu n’as qu’à chercher un nouveau pays). Comment peut-t-on valider la déclaration (arrêt) de ceux qui s’écartent de prescrits de la Constitution???
Tous pris par le piège du pouvoir, seul le savoir peut nous délivré. L’UDPS dans sa constance a raison et le pouvoir-lui glisse très tranquillement. Ma seule question: » jusque quand le pouvoir peut refuser d’organiser les élections pour rester en place? »