The Socialists and Democrats Group, un groupe parlementaire du Parlement européen, a demandé, vendredi 13 mai 2016, à Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité1 (chef de la diplomatie européenne).
Notre Groupe @TheProgressives a demandé à @FedericaMog l’adoption de sanctions #UE ciblees contre les responsables des violences en #RDC
— Cécile Kyenge (@ckyenge) 13 mai 2016
Originaire de l’Ex-Katanga, Cécile Kyenge suit la situation à Lubumbashi.
Je condamne fermement la répression policière contre les partisans de @moise_katumbi et de son entourage. La violence doit cesser en #RDC
— Cécile Kyenge (@ckyenge) 13 mai 2016
Pour rappel, les USA et le Royaume-Uni ont déclaré ce vendredi envisager également des sanctions ciblées.
« Pour la Grande-Bretagne, nous parlons avec nos collègues européens sur des sanctions ciblées contre ceux qui ont la responsabilité de l’action ou de la décision dans la violence contre les citoyens et dans l’intimidation de l’opposition », avait dit Danae Dholakia, l’envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
« Nous considérons activement la possibilité d’appliquer des sanctions en vertu du Décret présidentiel sur la RDC (E.O.13671), qui a été émis en 2014 pour actualiser un décret existant. Il vise à dissuader ceux qui prendraient part à des actions ou à des politiques qui minent le processus démocratique ou les institutions en RDC ou qui menacent la paix, la sécurité et la stabilité de la RDC, a affirmé l’ambassade des USA, dans une déclaration publiée en fin d’après-midi.