Au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, Edem Kodjo a imputé notamment à l’UDPS la responsabilité du retard qu’a connu le démarrage des travaux du comité préparatoire du Dialogue national inclusif. Le facilitateur a même insinué que sans l’UDPS ce dialogue ne pourra pas avoir lieu.
Au téléphone de POLITICO.CD, Steve Mbikayi, Président du Parti Travailliste estime que l’UDPS n’a pas le droit de diriger l’opposition.
« Nous ne reconnaissons à l’UDPS le droit de nous diriger. Ce n’est pas la seule force politique de l’opposition. Aujourd’hui nous avons le G7, la Dynamique de l’opposition, l’Opposition citoyenne et d’autres plateformes. Si Kodjo estime faire le dialogue entre la Majorité et l’UDPS, alors à partir d’aujourd’hui, il ne faut pas compter sur nous. »
« Il faut travailler sur base des textes. Le dialogue est convoqué par une ordonnance présidentielle qui a bien des organes : il y a la facilitation internationale et la co-modération nationale. Le groupe de travail ? Je ne sais pas d’où il tient cette recette, mais si c’est pour faire avancer les choses, c’est tant mieux. Je comprends que Kodjo est déjà dépassé par les évènements. Il fallait déjà lui adjoindre des congolais. A cette allure, j’ai l’impression qu’il va mordre la poussière. »
« Kodjo est aux abois. Il est bloqué (…). Il est en train de se disqualifier. »
Quelle est la solution actuellement ? Ecouter Steve Mbikayi au téléphone de POLITICO.CD