Etienne Tshisekedi a ouvert officiellement les travaux de la conférence dite de Bruxelles en fin de soirée de mercredi 8 juin 2016 au Château du Lac de Genval. A l’issue de son mot de circonstance, POLITICO.CD a recueilli les réactions des quelques délégués.
- Jean-Claude Mvuemba : Tshisekedi a dit ce qu’il a toujours dit. Sa main est tendue vers des forces politiques qui ne sont pas à Bruxelles. Le message sur l’Est a été poignant. Et aussi l’élégance de venir saluer tous les 80 délégués.
- Francis Kalombo : Très bon speech. J’ai noté sa volonté d’installer l’Etat des droits. Un message totalement rassembleur.
- Lisanga Bonganga : On a vu Tshisekedi debout saluant tous les délégués. Un discours cohérent : comment résoudre la crise, l’insécurité, les élections…Il a insisté sur le dialogue sous la médiation internationale. Tshisekedi ne bloque pas le dialogue. Il veut un dialogue véritable et responsable.
- Delamoni : Geste d’unité et d’amour. Il a forcé le passage pour saluer tout le monde. Un beau geste vaut mieux qu’un discours. C’est un grand homme. On ne devient pas Tshisekedi facilement. Les belges ont donné les visas à toute la délégation. La communauté internationale lui fait confiance.
- Olivier Kamitatu : La conférence est un succès. Certes, tout le monde n’est pas là, mais c’est une étape importante vers le départ de Joseph Kabila. La première victoire, c’est le rassemblement.
- Marie-Ange Mushobekwa : Tous les problèmes doivent se régler par le dialogue. Il a appelé l’opposition à s’unir. J’espère que dans les mois à venir la tension va baisser.
- Delly Sesanga : Nous avons toujours exigé le dialogue dans le cadre de la résolution 2277, c’est-à-dire pour organiser les élections dans le délai constitutionnel.
Vous pouvez les écouter ici à travers ce podcast :
5 commentaires
Au nom du PSP, nous saluons le discours de Monsieur le Président de la République Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, et surtout sa volonté sans détour, d’installer un Etat de Droit et de lutter contre les ant-valeurs. Nous souhaitons que le « dialogue » ne soit autre qu’une rencontre pour régler les commodités en vue de la « passation de pouvoirs » sans effusion de sang.
C’est vraiment dommage que les congolais règlent souvent leurs contentieux à l’extérieur de leur propre pays, même les plus simples qui ne demande que de la compréhension, de la bonne foi et de la véritable patriotisme !
Il faut avoir une mémoire courte pour condamné la tenue du conclave de l’opposition à Bruxelles, en 1960 la table ronde qui a aboutit à l’indépendance a eu lieu ou?
Nous aussi nous avons regretté que ce « conclave » se tienne et surtout se cloture hors de notre pays.
à l’intérieur du pays, il ne suffit pas de dire qu’on se rassemble et cela se fait automatiquement. vous ne manquerez pas à être barricadé. d’où, la nécessité de le faire ailleurs. de toute les façons, ce qui nous intéresse, c’est avoir un même esprit.