Au cours d’une rencontre ce Vendredi 17 juin 2016 entre 18h00 et 19h30 à Bruxelles, Etienne Tshisekedi, Président du conseil des sages de la conférence de Genval a signifié au Facilitateur du Dialogue National congolais, désigné par l’Union Africaine, ses quatre exigences majeures avant d’embarquer dans le processus du dialogue :
- Non au Dialogue Convoqué sur base l’ordonnance du 28 Novembre 2015 de Monsieur Joseph Kabila
- Oui au dialogue Convoqué dans l’esprit et la lettre de la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations-Unies.
- Libération de tous les Prisonniers Politiques sans condition.
- Mise en place d’un panel des envoyés spéciaux de la communauté internationale Pour des raisons de la transparence.
C’est ce qu’on peut lire dans un communiqué signé par Augustin KABUYA, Secrétaire National Adjoint de l’UDPS, Chargé de Communication, Information, Médias et Attaché de Presse au Cabinet de TSHISEKEDI.
Un commentaire
La surprise aurait été de savoir que le Président de l’UDPS s’emploi désormais à mettre de côté son agenda personnel de décembre 2016 pour privilégier la tenue du dialogue, appelé à traiter les questions d’intérêt national. En fait, comme pendant la deuxième république, Étienne Tshisekedi est un pur produit du pouvoir qu’il dit combattre. Si la MP actuellement aux affaires n’avait pas gratuitement concédé à Étienne Tshisekedi sa « vérité des urnes », le sort de l’UDPS en cette ère de démocratie agissante serait comparable à celui du parti communiste français. En effet, on ne peut imaginer d’un UDPS dépourvu de l’extrémisme en matière de pourparlers. L’échéance du 19 décembre nous réserve des moments de fortes turbulences. Comme toujours, la MP dont les methodes de communication restent étonnement stériles, va encore courir derrière les événements au moment où le mal sera déjà fait. Comme malheureusement en janvier 2015.