Les grandes puissances occidentales n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les types de sanctions ainsi que la période d’application de ces dernières. Tout ce qu’on sait ce qu’elles seront individuelles et seront orientées contre des présumés auteurs et commanditaires des violations des droits de l’homme en RDC. D’après les informations de POLITICO.CD, les premières sanctions pourront tomber d’ici à samedi 25 juin 2016.
Pour rappel, trois sénateurs américains avaient demandé, vendredi 27 mai 16, à l’administration du président Barack Obama, d’appliquer des sanctions ciblées contre des auteurs et des commanditaires des violences et d’atteintes aux droits de l’homme en RDC dans un contexte pré-électoral. Il s’agit des sénateurs démocrates Richard Durbin, Edward Markey et Christopher Murphy.
Le Royaume-Uni avait déclaré également envisager des sanctions ciblées.
« Pour la Grande-Bretagne, nous parlons avec nos collègues européens sur des sanctions ciblées contre ceux qui ont la responsabilité de l’action ou de la décision dans la violence contre les citoyens et dans l’intimidation de l’opposition », avait dit Danae Dholakia, l’envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
L’Union européenne ne s’est pas encore décidée malgré la pression au parlement européen. L’eurodéputée Cécile Kyenge avait le 23 mai 2016 brandit également la menace des sanctions individuelles contre les auteurs des violences en RDC.
« L’Europe observe avec attention l’action des autorités de la RDC. Toute violation des droits humains sera individuellement sanctionnée », a-t-elle tweeté après avoir demandé à la CENI de présenté urgemment un calendrier électoral.