Le Département du Trésor des États-Unis a annoncé ce jeudi 23 juin 2016 des sanctions financières ciblées contre le Général Célestin Kanyama, le Commissaire provincial de la police de Kinshasa.
« La violence qui a conduit à la désignation de Kanyama est inacceptable. Nous exhortons les congolais à s’abstenir de toute violence et de s’engager au dialogue pour des élections en temps opportun », a déclaré Tom Perriello, envoyé spécial de Barack Obama dans la région des grands lacs.
« Aujourd’hui, le Bureau de contrôle des actifs étrangers (OFAC) a sanctionné un fonctionnaire du gouvernement congolais, Céléstin Kanyama, en vertu de l’ordre exécutif (EO) 13413, tel que modifié par le décret 13671, qui autorise la désignation des personnes pour conduite spécifiée « contribuant au conflit » en République démocratique du Congo (…). L’action d’aujourd’hui ne vise pas le peuple congolais. Il est destiné à modifier le comportement des individus impliqués dans la violence contre les civils. Le Bureau conjoint des droits de l’homme des Nations Unies a indiqué que le début de l’année 2015 a été marqué par «une augmentation du nombre de violations des droits politiques et des libertés publiques » commis par des agents du gouvernement de la RDC, en particulier par la police. », dit le Département du Trésor des États-Unis dans un communiqué.
«L’action aujourd’hui du Trésor envoie un message clair que les Etats-Unis condamnent la violence et la répression, en particulier ceux des Céléstin Kanyama, qui menacent l’avenir de la démocratie pour le peuple de la République démocratique du Congo. » a déclaré John E. Smith, Directeur ad intérim de l’OFAC.
Le Département du Trésor des États-Unis cite notamment l’opération Likofi ainsi que les évènements de janvier 2015 à Kinshasa.
POLITICO.CD n’est pas encore parvenu à obtenir une réaction officielle du gouvernement congolais.
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Les grandes puissances occidentales n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur les types de sanctions ainsi que la période d’application de ces dernières. Tout ce qu’on sait ce qu’elles seront individuelles et seront orientées contre des présumés auteurs et commanditaires des violations des droits de l’homme en RDC
Pour rappel, trois sénateurs américains avaient demandé, vendredi 27 mai 16, à l’administration du président Barack Obama, d’appliquer des sanctions ciblées contre des auteurs et des commanditaires des violences et d’atteintes aux droits de l’homme en RDC dans un contexte pré-électoral. Il s’agit des sénateurs démocrates Richard Durbin, Edward Markey et Christopher Murphy.
Le Royaume-Uni avait déclaré également envisager des sanctions ciblées.
« Pour la Grande-Bretagne, nous parlons avec nos collègues européens sur des sanctions ciblées contre ceux qui ont la responsabilité de l’action ou de la décision dans la violence contre les citoyens et dans l’intimidation de l’opposition », avait dit Danae Dholakia, l’envoyée spéciale de la Grande-Bretagne pour la région des Grands Lacs lors d’une conférence de presse tenue à Kinshasa.
L’Union européenne ne s’est pas encore décidée malgré la pression au parlement européen. L’eurodéputée Cécile Kyenge avait le 23 mai 2016 brandit également la menace des sanctions individuelles contre les auteurs des violences en RDC.
« L’Europe observe avec attention l’action des autorités de la RDC. Toute violation des droits humains sera individuellement sanctionnée », avait-t-elle tweeté après avoir demandé à la CENI de présenté urgemment un calendrier électoral.
9 commentaires
buzoba ya ba congolais nde bazali mpe ko partager biloko ya boye, violence contre ba civil et les noirs ezali nde na USA na RDC te alors, bolande comedien Obama te puisque azali na pouvoir te yako sanctionner ba mikonzi ya RDC, akanga nanu ba oyo bazali ko boma ba noirs na USA.
Ceux qui ont pris ces sanctions ont leur place dans un asile. J’espère, qu’il y a des bons centres de traitement neuropsychiatrique aux USA;
Lorsqu’un officiel d’un pays, soit-il la France, la Belgique, les USA ou tout autre pays, se lève un matin et décide de sanctionner un fonctionnaire d’un autre pays, l’Allemagne, la Pologne ou la Russie, il y a lieu de s’interroger sur l’état de santé mental de cet officiel. Il est des limites à ce qui est raisonnable, assis sur le bon sens. Autrement, un Chérif américain débarquerait à Tshikapa pour y faire régner l’ordre public en application des lois américaines. Sommes-nous pas dans une jungle dans ces conditions?
DANIEL MAKILA,rentrez chez vous au RWANDA .Que faites vous au Congo ?Vous les rwandais vous assassinez les congolais chaque jour mais vous ne voulez pas que les autres leur viennent en aide.Si vous étiez congolais je pense que vous allez saluer l’action des américains qui veulent mettre KANYAMA l’assassin,hors d’état de nuir.Qu’avez vous fait à titre personnel lorsque ce bandit de KANYAMA a enterré en pleine nuit 10.500 congolais dans le charnier de MALUKU pour le compte de Mr.HIPPOLYTE KANAMBE KAREMBERHE ngénocidaire rwandais tutsi qui se fait injustement appeler JOSEPH KABILA ?Fils ainé de MME MARTCELINE MUKAMBUKUJE actuellement en EXIL et de MR.KANAMBE ADRIEN décédé ?
MAKILA,dans ma langue maternelle veut dire le SANG .monsieur le SANG avez vous une idée du volume du sang de 12 millions des congolais que votre pays le Rwanda a assassiné ? C’est 4 fois la population de RWANDA .Vous pensez que vous pouvez m’empêcher de pleurer ces morts ou de dire cela ? Qu’avez vous fait pour les assassinats de BENI,butembo, TUTSURU par les armées rwandaises infiltrées dans FAEDC de la race de MUNDOS OU D2GUIS2ES EN GROUPE REBELLE ADF NALU?
Et, pourquoi ce putain de ADF NALU ne tue jamais en OUGANDA pour libérer l’OUGANDA occupé par MUSEVENI KAGUTA ?DONC pour libérer l’OUGANDA occupé il tuer les congolais à BENI ?
monsieur MAKILA le SANG OKOZONGA NA RWANDA BIENTOT
makila ,tu pue le sang
Mille personnes tuées par la police américaine depuis le début de l’année
Les Echos – LES ECHOS | Le 17/11/15 à 10H46
Selon le quotidien britannique « The Guardian », les forces de l’ordre américaines auraient abattu 1.000 personnes depuis début 2015. Un chiffre qui intervient en plein débat national sur les violences policières. Ils sont mille. Mille personnes tuées depuis début 2015 par les forces de l’ordre américaines, selon le quotidien britannique « The Guardian « , qui tient une base de données à ce sujet. Ce seuil macabre a été atteint dimanche, lorsqu’un homme a été abattu à Oakland (Californie), après avoir menacé avec un faux fusil des policiers qui remorquaient des voitures sur le lieu d’une gigantesque course-poursuite. « Les officiers qui travaillaient sur le rallye ont été approchés par un sujet qui a pointé une arme à feu dans leur direction. Les officiers ont touché mortellement le sujet « , a laconiquement expliqué sur Twitter la police d’Oakland, qui affirme ne pas avoir vu qu’il s’agissait d’une fausse arme.
Le journal britannique a minutieusement répertorié l’ensemble des décès causés par la police américaine dans une base de données intitulée « Le compte » (The Counted) : on y retrouve les photos et les noms des personnes tuées (quand ils sont connus), leur origine, le lieu, la date, ainsi que les circonstances de leur mort. Ces données sont également regroupées dans une carte, permettant de repérer quels sont les villes et les Etats les plus touchés. La grande majorité des personnes tuées (88 %) l’ont été par arme à feu. Les autres sont notamment décédées à cause d’un coup de taser ou en détention.
La moitié des personnes tuées par la police sont des Américains blancs, un quart d’entre eux sont des Afro-américains et 15 % sont des Américains d’origine hispanique. Le journal relève que début juin, les Afro-américains avaient deux fois plus de chances que les Américains blancs d’être désarmés lorsqu’ils étaient tués par la police. Le débat sur les violences policières fait rage aux Etats-Unis, après plusieurs affaires où des Noirs ont été abattus par des officiers blancs. Le « Washington Post » tient également un décompte, avec une estimation inférieure (860 décès), puisqu’il n’enregistre que les décès dus à des armes à feu.
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Les projets du « Guardian » et du « Washington Post » prennent tout leur sens quand on sait qu’il n’existe pas de statistiques officielles complètes à ce sujet : le signalement au FBI de décès causés par les forces de l’ordre repose sur le volontariat des services de police concernés. Autrement dit, le fichier des « homicides justifiables » du FBI ne repose que sur les données que la police veut bien lui signaler. Les statistiques d’Etats entier – ceux de New-York et de Floride manquaient en 2012, selon le « Wall Street Journal » – sont absentes de la base de données du FBI.
Monsieur Daniel, vous êtes Tutsi de quel espèce? Dans quelles conditions se trouvent les Congolais qui sont sous les directives de Paul Kagame avec son Gouverneur Hypolite Kanambe? Où est donc votre souveraineté tant prôné par le Tchaku National Lambert Mende?
Quand il s’agit de demander de financement pour nettoyer nos poubelles disséminées un peu partout ou demander l’aide du fmi,devons-nous encore parler de souveraineté ? Tout pays dépendant des allocations internationales perd sa souveraineté de facto.et quand tes frères découpent à la machette et violent les bébés .alors je me demande qui doit aller se faire soigner
le dieu des congolais contunue a dormire 1 jours …