La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) demande ce lundi 27 juin 2016 de « revenir impérativement au respect de la Constitution et d’éviter ce qu’elle qualifie de haute trahison eu égard à l’article 70 de la constitution.
« Il nous faut impérativement revenir au respect de la Constitution, socle de notre Nation qui, dans ses articles verrouillés, a coulé les options fondamentales concernant notamment le nombre et la durée des mandats du Président de la République. Tirant les leçons des expériences politiques malheureuses de la Première et de la Deuxième République, ces options fondamentales préservent la cohésion nationale et donnent à notre pays toutes les chances de se construire sur des bases solides. Elles s’imposent à tous. Aussi, appelons-nous nos dirigeants au sens de la responsabilité républicaine et patriotique en vue d’accepter l’alternance au pouvoir comme fondement d’une vie démocratique. Vouloir agir autrement, c’est non seulement aggraver la crise actuelle mais plus encore marcher contre la volonté du Peuple, souverain primaire qui a fait son choix : ce serait donc une haute trahison à la Nation (Cf. Art. 220). »
Réunis en Assemblée Plénière ordinaire à Kinshasa, du 20 au 24 juin 2016, les archevêques et évêques membres de la CENCO, rappelle aussi l’importance du dialogue.
« A l’heure actuelle, le dialogue politique des forces vives de la Nation dans le respect des fondamentaux de la Constitution, choix du Peuple, s’avère la voie incontournable pour éviter le chaos. Aussi, exhortons-nous les acteurs politiques à mettre fin aux manœuvres dilatoires et à se mettre autour d’une table avec le Facilitateur nommé pour se parler en face, en vue de dégager un consensus pour l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes dans le respect de la Constitution. La responsabilité des acteurs politiques de toutes tendances est engagée. Ils en répondront devant l’histoire, si, à cause de leurs intérêts partisans, ils sacrifient la paix de la Nation. »
La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) est l’assemblée des évêques de la République démocratique du Congo. Sa fonction est d’harmoniser la charge pastorale de l’épiscopat national conformément aux prescriptions du décret « Christus Dominus » du Concile du Vatican II et selon les précisions apportées par les statuts de la Conférence même.
Le but essentiel et primordial de la Conférence épiscopale nationale du Congo est d’animer et de soutenir par une attention constante la croissance et l’évolution de l’Eglise particulière du Congo ainsi que les populations de ce pays.
Pour rappel, l’Archevêque de Kisangani vient d’être élu président de la CENCO. Il sera secondé par Mgr Fridolin Ambongo, évêque de Bokungu-Ikela et Admnistrateur Apostolique de Mbandaka-Bikoro.
10 commentaires
C’est une déclaration purement politicienne. Les évêques sont des grands intellectuels à qui je ne peux accorder le bénéfice de bonne foi, dès lors qu’ils affichent les mêmes travers que l’opposition politique. Je ne pouvais croire un instant que les princes de l’église catholique qui vivent avec les populations dans tous les milieux du pays, s’intéressent eux aussi qu’aux élections présidentielles, alors que les élections à la base sont superbement ignorées? Pourtant celles-ci sont éminemment constitutionnelles, appelées à consacrer la décentralisation que prône justement notre loi fondamentale dont la CENCO appelle au respect. La lecture que cette dernière fait sur les questions d’actualités est simplement partisane, subjective et n’a pas vocation à faire la paix, mais plutôt à attiser la confusion et l’adversité des uns contre les autres. En effet, le mandat accordé à un Président de la république ne peut être considéré comme un gâteau, dont il faille se partager à tour de rôle. Le mandat du Président de la république est un service public. « Le Président de la République est le Chef de l’État. Il représente la nation et il est le symbole de l’unité nationale. Il veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et des Institutions ainsi que la continuité de l’État. Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de la souveraineté nationale et du respect des traités et accords internationaux ». Art. 69. L’alinéa 2 de l’article 70, disposition impersonnelle et à caractère général n’accorde pas un nouveau mandat au président en exercice, dès lors qu’il a mission d’assurer la continuité de l’État dans les conditions où le processus électoral a pris du retard, débordant sur le timing initial. Y-a-t-il une autre solution constitutionnellement raisonnable que les évêques ont trouvée à la place? Et si le processus électoral actuel a justement pris du retard, la faute n’est-elle pas imputable à l’opposition politique, dont la CENCO fait partie? Qui a récusé le bureau de la CENI de l’ancien Président Ngoy Mulumba, alors que le temps imparti pour démarrer le processus du troisième cycle électoral ne pouvait s’arrêter pour attendre? Qui a rejeté par deux fois le calendrier électoral de la CENI, jusqu’à exiger un calendrier consensuel, aujourd’hui encore hypothétique? Alors que le dialogue a été convoqué pour effectivement traiter de la question, qui bloque la tenu de ce dialogue si ce n’est Étienne Tshisekedi, dont la mégalomanie veut que les points à l’ordre du jour traite de ses problèmes personnels en lieu et place des questions d’intérêt national liées aux processus électoral? Je me demande si les évêques n’ont pas été eux aussi recrutés dans l’association des malfaiteurs qui projettent le chaos de décembre 2016?
Makila,tiens-toi bien,le congo n’est ni ton bien ni celui de kabila,tu n’as pas honte qd bemba par qui ns t’avons connu croupit à la Haye mais toi tu ne fais que fureur avec le pouvoir?quelle leçon de morale tu as à donner non seulement aux évêques catholiques intellectuels comme toi mais aussi à tous les congolais ?il est vrai que tu es ds le schema de kamerhe, ngbanda ,lucien busa et d’autres, ns vous connaissons,ce n’est plus pour longtemps, merçi
que les eveques puissent avoir la tolerance et l’elegance de repondre svp
Compatriote MAKILA, certainement que vous avez empoché quelques billets verts pour ce semblant de performance à la fois confuse et émotionnelle. Heureusement peu de gens lirons ces hérésies.
Permettez moi de vous dire tout de suite que je n’appuis pas cette déclaration embigue des êveques qui évoque une chose et son contraire. Comme toujours d’ailleurs, ils évoquent le respect de la Constitution et des institutions, ils parlent de la Haute Trahison, mais chuttent sur l’appel au fameux dialogue.
Les deux (respect de la Constitution et dialogue) ne peuvent aller ensemble d’autant plus que la Constitution prévoit des mécanismes de dialogue constitutionnel et institutionnel. Pour tout simplement dire que, le dialogue qui se fait en dehors des institutions est anti-constitutionnel, et donc ne vaut.
Par rapport à la situation actuelle, vous êtes d’avis avec moi, même si votre orientation politique vous refuse de l’admettre, que le tripatouillage du processus éléctoral est fait à volonté pour opérer un glissement de calendrier éléctoral à defaut de trouver une façon à votre Rais de rester au pouvoir.
Compatriote MAKILA, vous ne le savez peut être pas, mais le pays, votre patrie est en danger depuis la fin de Mobutu. Le monsieur qui trône sur le pays depuis 2001 est un imposteur. La famille que vous appelez présidentielle est une fraude. Elle a été constitué pour embellir la scene de l’imposture. Les vrais Kabila sont soit morts, soit en exil. Les gens du RCD/Rwanda qui sont au pouvoir avec vous et votre alias Kabila ont un agenda, le reste de vous autres MP êtes dans l’affaire pour du fric.
Mais sachez une chose, tout passe tout coule.
pls Amisi, voulez vs bien repondre a Makila sans l’insulter. Nul part dans notre constitution le dialogue est interdit. les politiciens partout dans le monde dialoguent tout le temp, mais les recommandations doivent en accord avec la loi fondamentale. C’est tout dans le respect de la constitution.
Mr Makila à son age ignore les intérêts de la nation et surtout la constitution qui est un veritable acquis pour renforcer la démocratie et le bien fondé de la république
Notre pays n’est pas un royaume et l’alternance est nécessaire pour le bien de la population et surtout de la république.
Depuis plus de 10 ans notre pays est tombé plus bas que le fond de la mer car l’incapacité des dirigent de notre pays n’est plus à démontrer la seule chose que la population veut c’est qu’il soit mis hors d’état de nuire, plus de 8000000 des morts ça suffit je ne peux que saluer la décision de la CENCO car la souffrance de la population a atteint le sommet en tant des vrais Congolais qui aiment leur pays leur réaction est légitime PAS DE CHANGEMENT DE LA CONSTITUTION ET KABILA DOIT PARTIR Mr Makila votre réaction prouve que vous privilégez vos intérêts personnels et ce ne sont que les ennemis du Congo qui peuvent agir de la sorte
Les Eveques catholiques deviennent de plus en plus ridicules. Dans notre pays tout le monde passe pour être le détenteur de la vérité et du vrai. Même quand on a une institution composée des gens qui ont de l’expérience et de l’expertise en la matière, comme la cour constitutionnelle, on conteste quand même leur arrêt. Finalement, que devons-nous faire si on ne peut pas accepter le verdict de la cour constitutionnelle? Que Kabila démissionnel le 20 décembre? Ok, et après? il cède le pouvoir à qui? Selon Tshisekedi, il doit le céder à « quelqu’un ». Mais ma foi, quelle irresponsabilité! Je raisonne par absurde, nous sommes le 20 décembre, Kabila démissionne et laisse le pouvoir dans la rue, mais c’est le chao le plus total pour le pays. Ne me dites surtout pas que c’est quelqu’un doit être KEngo, président du senat d’autant plus que dans la logique des évêques ce senat dont le mandat de cinq ans a pris fin depuis 2011 ne doit même plus exister. Je ne vois en effet pas comment on donnerait à Kengo une legitimité qu’on refuserait à Kabila. ça serait de l’absurdité la plus totale. Alors les évêques, prechez la parole de Dieu et ne vous mêlez pas de la politique de la manière dont vous le faites. Vous ajoutez de l’amalgame au lieu de concilier les esprits. Je crois que c’est cela qui doit être votre vocation principale.
Monsieur Makila,
Une certitude: Des élections présidentielles dépendent la bonne tenue des autres. Le vrai enjeu, c’est d’avoir un Président élu comme il faut à la tête du pays au 20 décembre 2016 et le reste suivra plus facilement.
Constitution, dialogue, CENCO,….c’est du français. Ce que nous attendons c’est une alternance à la tête du pays.15 années pour un pays à supporter cette humiliation, cette honte, la vue de dirigeants qui n’en ont rien à foutre de vous et vous le font savoir,…. c’est trop .
Trouvez -vous normal que des personnes parties de rien deviennent presque milliardaires en 15 ans? Que nous ayons les coûts unitaires les plus chers du monde dans les projets d’infrastructures? Que la paix tant promise ne soit toujours qu’un rêve dans les communautés de l’Est du pays?
Ce qui est encore révoltant c’est que vous avez le toupet de rappeler le devoir du président de la république et de rejeter la responsabilité du retard du processus électoral à l’opposition politique?
Monsieur,
Vous semblez oublier qu’aujourd’hui dans le cœur du peuple congolais, le pouvoir en place représente son ennemi dont il doit se défaire et en le défendant vous marquez votre front au fer.
L’histoire de ce pays est en train d’être écrite ; et vos enfants, vos petits enfants auront honte de porter votre nom.
Ne rien faire et laisser les choses empirer, serait de l’irresponsabilité de tous.Ainsi dit,la démarche de la CENCO est louable et à soutenir .Aller au dialogue ne signifie aucunément accorder du credit à la MP ou appeler au respect de la constitution c’est prendre parti de l’opposition.Vous qui evoquez la cour constitutionnelle;Nous vivons dans ce Congo et savons comment elle fonctionne.Elle fonctionne même trop bien.
Chers compatriotes, interregeons l’histoire pour comprendre qu’en cas d’impossibilité d’organiser toutes élections (je dois souligner que pour la RDC c’est de la mauvaise foi pour entrainer le glissement), il est primordial de renverser la pyramide:organiser les présidentielles.
Ne rien entreprendre alors que les signes avant-coureurs annoncent le pire serait de l’irresoonsabilité de tous.Ainsi la démarcje de la CENCO est louable et à soutenir.Appeler au dialogue ce n’est nullement accorder du credit de glissement à la MP et marteler sur le respect de la constitution serait Prendre partie pour l’opposition.La cours constitutionnelle ; la cours constitutionnelle. Weee elle fonctionne trop bien dans ce pays.
Interrogeons l histoire sur les turbulences et conflits dans Notre pays pour comprendre qu’en cas d’impossibilité d organiser toute la chaine des elections (je dois dire ici c’est de la mauvaise foi pour entrainer au glissement) il est imperieux de renverser la pyramide:organiser les présidentielles.