L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) dit saluer les sanctions financières infligées au Général Célestin Kanyama, chef de la police de Kinshasa, par le gouvernement américain le 23 juin 2016 pour sa responsabilité présumée dans les violations des droits de l’homme commises à l’occasion de l’opération Likofi et de la répression des manifestations de janvier 2015.
Dans un communiqué publié ce lundi 27 juin 2016, l’ACAJ estime que c’est une marque de solidarité avec les victimes dont a fait preuve les USA. Cette ONG exhorte vivement les autres Etats membres de l’ONU à prendre des sanctions similaires afin de contraindre le Gouvernement congolais à assurer aux victimes la jouissance de leur droit à un recours et à obtenir réparation.
« La RDC a l’obligation d’enquêter et éventuellement déférer le Général Célestin Kanyama devant une juridiction compétente, de révéler la vérité sur les violations des droits de l’homme lui imputées et accorder réparation aux victimes, a déclaré Me Georges Kapiamba, Président de l’ACAJ.
« Ces victimes et leurs proches ont droit à une enquête rapide, complète, indépendante et impartiale, et menée par une autorité judiciaire civile jouissant d’une indépendance personnelle et institutionnelle, a-t-il conclu.
« Les victimes doivent être traitées avec humanité et dans le respect de leur dignité et leurs droits fondamentaux. Des mesures appropriées doivent être prises pour assurer leur sécurité, leur bien-être physique et psychologique et la protection de leur vie privée, ainsi que de leurs familles », a déclaré Me Venance Kalenga, chargé de protection à l’ACAJ.
Cette ONG rappelle que le 13 novembre 2014, les familles victimes de l’opération Likofi avaient adressé une plainte au Procureur Général de la République (PGR) demandant notamment une enquête judiciaire indépendante, impartiale et exhaustive.
Le 21 avril 2015, elles ont rappelé au PGR leur plainte et sollicité l’exhumation de 421 cadavres enterrés dans la fosse commune à Maluku afin de faire vérifier, par des experts si leurs membres portés disparus ne s’y trouveraient pas par hasard.
Le 05 juin 2015, les familles victimes de l’opération Likofi et celles des manifestations de janvier 2015 ont demandé, conjointement, au PGR une enquête indépendante et crédible sur la fosse commune de Maluku sans succès.
Leurs avocats comme elles-mêmes, n’ont jamais reçu notification de la part du PGR justifiant les motifs pour lesquels leurs plaintes ne sont jamais instruites jusqu’à ce jour, souligne l’ACAJ.
Un commentaire
Bonjour tous+++ .Mr kayama a fais une grande erreur pour pleure a KANAMBE dit KABILA,en enterant des kulana vivant;quand les gens ont decouvert sa MR Lambert Mende nous ment comme si ont etaient ses enfant en disant sur un point de presse je cite »’les corp sans vie qu’on a decouvert son pour des enfant mort-nes » »