L’Assemblée provinciale du Nord-Kivu dit avoir constaté la dégradation avancée de la situation sécuritaire dans tous les territoires de la province depuis le mois d’avril 2016. Le Parlement provincial a documenté particulièrement une série d’attaques armées contre les positions des FARDC ainsi que des cas récurrents de tueries et de kidnappings. Le vice-président de l’Assemblée provinciale du Nord-Kivu a dressé ce tableau sécuritaire ce mercredi 29 juin 2016 dans son discours de clôture de la session ordinaire du mois de mars.
« Les mois d’avril et de mai 2016 ont été marqués par plusieurs attaques armées sur des positions FARDC perpétrées par les Nyatura, les combattants APCLS de Janvier Karairi, des FDLR dans le territoire de Masisi (…) Ces attaques ont été également enregistrées dans le territoire de Beni notamment à Eringeti où les ADF ont massacré nos compatriotes dans des conditions des barbaries sans nom. La ville de Goma et ses périphéries ne sont pas épargnées. Les axes routiers qui relient le chef-lieu de la province aux grandes agglomérations de l’intérieur sont devenus des zones rouges où la population qui utilisent ces voies routières voyage avec la peur au ventre. C’est pourquoi, l’assemblée provinciale du Nord-Kivu salue les mesures suivantes : la reprise de la coopération militaire entre les FARDC et la Monusco (…) », a dit le vice-président de l’assemblée provinciale du Nord-Kivu.
Extrait du discours de Sindikiminya Mathe Jecônie recueilli par POLITICO.CD