Dans un rapport transmis au Conseil de sécurité, Ban Ki Moon, Secrétaire général sur la MONUSCO, a annoncé que la mission onusienne en RDC est en pleine conception d’un plan d’urgence dans le contexte électoral congolais.
« La MONUSCO est en train de concevoir des plans d’urgence en cas de violence généralisée dans le contexte du processus électoral. Ces plans d’urgence prévoient l’éventuelle activation des mécanismes de coopération entre les missions. De même, le fonctionnement de la Mission dans les zones touchées par le conflit serait mis à mal s’il fallait réaffecter beaucoup de ressources et de moyens pour faire face à des violences liées aux élections », dit Ban Ki Moon dans ce document distribué le 28 juin 2016 .
Il se dit également préoccupé par les tensions politiques en RDC et soutient la tenue du dialogue politique.
« Je suis préoccupé par la montée des tensions politiques en République démocratique du Congo avant les élections présidentielle et législatives prévues par la Constitution. Les retards dans le processus électoral, un débat sur le respect de la Constitution et la limitation croissante de l’accès à l’espace démocratique alimentent la polarisation politique et le mécontentement de la population. Je tiens à souligner une fois encore l’importance cruciale de la tenue, avec toutes les parties prenantes congolaises, d’un dialogue politique crédible qui conduise à un consensus permettant que des élections libres, régulières, transparentes et crédibles aient lieu conformément à ce que prévoit la Constitution de la République démocratique du Congo, de manière à préserver la paix et la stabilité dans le pays et à approfondir le processus démocratique et l’état de droit. Un dialogue crédible et sans exclusive entre les parties prenantes concernées reste le seul moyen viable de faire face aux retards escomptés dans les élections présidentielle et législatives, si elles n’ont pas lieu en novembre, et de prévenir l’instabilité politique et la violence », a ajouté Ban Ki Moon.
Un commentaire
La solution c’est de ne pas attiser la tension. Qu’on laisse les congolais dialoguer.