« Cette personne a été tuée par une balle qui est entrée par le dos sans sortir de son corps », a déclaré à l’AFP le Dr Jérémie Muhindo de l’hôpital de Beni, où plusieurs centaines de personnes manifestaient contre l’inaction des autorités contre les violences qui touchent la région depuis deux ans.
Des policiers et des militaires congolais ont réprimé mercredi à coups de gaz lacrymogènes et des tirs de sommation une manifestation à Beni, au dernier jour du deuil national en mémoire de plusieurs dizaines de civils tués par des rebelles ougandais dans cette ville de l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a constaté un journaliste de l’AFP.
Les forces de l’ordre ont chargé à 10H30 des centaines de manifestants protestant sur la principale artère qui mène à la mairie de Beni contre l’inaction des autorités contre les violences touchant la région.
Au moins six manifestants ont été violemment interpelés, jetés sans ménagement dans une jeep militaire pour être conduits vers une destination inconnue, selon le correspondant de l’AFP.
Des drapeaux du parti présidentiel, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) ont été brûlés, tout comme, au grand marché de Beni, une effigie du président congolais Joseph Kabila.
Avec l’AFP
2 commentaires
Miséricorde!
Ces militaires et policiers sont des mercenaires car insensibles au dame congolais.