« Nous sommes profondément préoccupés par l’accroissement de la crise démocratique en RDC, qui pourrait devenir une situation de crise complète avec des sérieuses répercussions dans la région (des Grands Lacs) si les mesures de prévention ne sont pas prises pour la stopper« , déclarent une dizaine d’ONG, dans cette lettre.
Washington soupçonne Joseph Kabila de manœuvrer pour rester chef de l’Etat et redoute des violences si le président décide de briguer un troisième mandat.
Cela fait des mois que les Etats-Unis surveillent comme le lait sur le feu la RDC, où le climat politique se tend à l’approche du 20 décembre, date du terme du second mandat du président Kabila, auquel la Constitution interdit de se représenter.
Lors d’une conférence au Brookings Institute le 17 août dernier aux Etats-Unis, des responsables américains avaient fait part de leurs inquiétudes de voir la RDC plongée dans la violence dans les mois à venir.
« Plus on se rapproche de ces dates butoirs, moins les bons scénarios sont plausibles et plus les mauvais sont probables », avait déclaré Thomas Perriello, émissaire du département d’Etat pour l’Afrique des Grands lacs.
« Les récents événements ont prouvé la nécessité de plus de pression sur le gouvernement de la RDC pour rapidement aller de l’avant dans le processus électoral« , insistent ces ONGS auprès du Secrétaire d’Etat John Kerry, rappellant également les propos du président Joseph Kabila sur le calendrier électoral.
En effet, le président congolais a affirmé au cours de son déplacement en Ouganda, le 04 août 2016, qu’il n’y aura de calendrier électoral « qu’à l’issue du processus d’enrôlement » en cours.
Pour ces responsables américains, il est « impératif que les Etats-Unis adoptent des nouvelles sanctions avant le 19 septembre », date à laquelle est sensée avoir lieu l’élection présidentielle en République démocratique du Congo.
La lettre des personnalités américaines (en Anglais)
Politico. cd & Direct.cd
7 commentaires
C’est nous prendre pour des idiots.
Les difficultés que vivent la RDC résultent de la mauvaise politique américaine au depuis l’avènement de l’independance. Nous avons cru bêtement que les démocrates pouvaient changer la donne en huit ans de mandat. Rien. Il est ignoble de croire que les congolais ne comprennent pas les manoeuvres politiques actuels. Il n’est pas logique que les décisions du changement politique doit faire l’objet des accords secrets et ensuite préparer un nouveau dictateur. Vous parlez des sanctions. Si la RDC prend des sanctions à charge des entreprises qui visent notre pays des minerais, cela n’aura aucun impacté ni réaction. Idéal pour aider la RDC, le gouvernement américain doit geler les fonds provenant de la participation de la spoliation de la richesse congolaise par leurs compatriotes. La génération de nos positions après l’indépendance ont certes étaient manipulés comme de gamins. Nous refusons cette manipulation car nous pouvons comprendre maintenant les tenants et les aboutissants sur les difficultés du RDC dont l’origine est l’hypocrisie mondiale. En écoutant le discours de Mobutu de l’ONU 1974, nous prenons conscience que la machine de la déstabilisation et l’exploitation du Congo sont voulus.
OUI,pour l’avenir et prevenir la population congolaise contre un massacreur,qui ne sens ni honte sans tristese pour l’avenir de l’afrque et du monde entier,un president droguer,il sens fou,il ne sans ni danger ,alors il faut lui stopper par des certain forme preventive .
Oui, tout ce que’ils disent dans leur rencontre ,c’est vrai mais la communauté internationale se tait face aux tueries en RDC ,voir meme l’ONU qui est sur place dans la region des grands lacs pendant plusieurs années,ne font absolument rien. Pourquoi pas vous traitez de complicité avec le pouvoir en place de tout ce qui se passe en RDC pendant des annéees. Si vous aimez vraiment la RDC et que vous ne voulez pas non plus que le sang de peuple congolais soit versé, c’est le moment de prendre des mesures pour la bonne continuité de la democratie en RDC.
La lettre du collectif des ONG américaines au Secrétaire d’État John Kerry fonde sa base sur des contrevérités défiant toute marque d’objectivité et esprit cartésien. Première contrevérité. Ces ONG prétendent que le bon déroulement du meeting de l’opposition du « Rassemblement » le 31 Juillet 2016 est consécutif aux sanctions infligées au Général Kanyama par l’administration américaine, sans en démonter le rapport de cause à effet ou encore que cette manifestation soit la première du genre en RDC. Ce qui les a décidé à réclamer des sanctions supplémentaires contre les officiels congolais, en vue de pousser le Président Joseph Kabila à organiser les élections présidentielles à l’échéance constitutionnelle. Deuxième contrevérité: Elles affirment sans ambages que le Gouvernement de la RDC applique une politique qui viole la constitution, mais ne dit pas quels sont les actes en cause posés et les articles de la constitution ainsi violés par le Gouvernement. Troisième contrevérité: Ces ONG accusent le Président Joseph Kabila d’exploiter abusivement l’arrêt interprétatif de la cour constitutionnelle pour se maintenir au pouvoir jusqu’en 2017. Il s’agit ni plus ni moins d’un honteux procès d’intention et d’une lecture erronée du dispositif de cet arrêt, d’une part et d’autre part, du mépris vis-à-vis de la haute cour congolaise, dont l’arrêt est qualifié de douteux par ces ONG américaines. Il se dégage de cette prise de position de la méconnaissance criante de l’arsenal constitutionnel de la RDC . Quatrième contrevérité: Ces ONG accusent gratuitement le gouvernement de la RDC de priver la CENI des moyens permettant à la centrale électorale de préparer les élections, alors que la CENI est actuellement à pied d’œuvre grâce à la dotation du gouvernement et non de l’argent venant des USA. Ajouté à cela le fait que ces ONG fustigent les poursuites judiciaires contre Monsieur Moïse Katumbi, estimant qu’en se proclamant candidat président de la république, ce dernier bénéficie de l’immunité totale, ou encore la RDC n’est pas en droit de prendre des mesures migratoire contre un employé de HRW.
Monsieur Daniel Makila, croit etre le plus intelligent de tous les congolais et il croit tourner tout le monde en bourrique. Non monsieur, par respect de ta personne et de ta famille je ne peux pas etaler a la place publique l’incoherence de tes declarations. Un fait simple et banal, est ce que le gouvernement ne savait pas qu’il y aura elections en 2016? ou sont passez toutes les previsions budgetaires relatives aux elections de 2016, depuis l’avenement de Mr Matata a la Primature!!! Soyons serieux et faisons respecter l’elite que nous sommes. Si peux me contredire contact moi : Je suis Mr Mongo Mwana mwanamongo@yahoo.com
Sorry pour le clavier anglais!!!
Tous les membres de la classe politique congolaise qui sont favorables au changement et à la démocratisation du Congo se doivent de soutenir cette lettre. M. Joseph Kabila doit comprendre qu’il doit s’apprêter à quitter la Présidence du Congo le 20 décembre 2016 et que tous ses efforts pour rester à la tête du Congo au-delà de cette date sont vains et contre-productifs. Tous les amis du Congo doivent s’apprêter à exercer davantage de pression sur M. Kabila et son régime dont la plus grande détermination est actuellement de survivre à la Présidence du Président Obama.
se très bien votre solution continue et nous serons toujours la pour utilise votre solution