Selon Olivier Kamitatu et plusieurs sources proches du président du G7, le vol CAA à bord duquel Charles Mwando Nsimba se trouvait à destination de Kalemie (province du Tanganyika) ce dimanche aurait été détourné en direction de Bukavu dans l’Est de la République démocratique du Congo.
« Le vol CAA à destination de Kalemie avec à son bord le président du G7 Charles Mwando et sa délégation vient d’être détourné vers Bukavu » a affirmé Olivier Kamitatu, également cadre de cette plateforme de l’Opposition, via son compte Twitter.
Des affirmations réfutées par le Pouvoir de Kinshasa.
« Nous ne sommes pas au courant d’un vol détourné et encore moins celui d’un Opposant » répond Jean Tshiumba Mpunga, Directeur Général de l’Autorité de l’Aviation Civile à Politico.cd.
Même son de cloche du côté du ministère de Transport où un proche Conseiller du ministre affirme « ne pas être au courant de cet incident« .
Joint au téléphone par Politico.cd, le Porte-parole du gouvernement, Lambert Mende a refusé de commenter cette information.
Pour Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle pour le compte de cette plateforme des opposants dissidents de la Majorité Présidentielle, « Nul ne peut interdire à un élu de visiter sa circonscription électorale et d’aller à la rencontre de ses électeurs« .
« Cet événement vient confirmer l’absence de démocratie et d’Etat de droit dans notre pays. Quotidiennement, les libertés individuelles sont gravement atteintes, l’intolérance politique progresse alors que le pouvoir nous parle de décrispation politique au travers d’un soi-disant dialogue national. Notre gouvernement fait sombrer la RD Congo dans le totalitarisme« , déclare Moïse Katumbi dans ce communiqué publié depuis Bruxelles, en Belgique.
Par ailleurs, l’Opposant congolais, qui est en « exile » en Europe depuis sa condamnation à 38 mois de prison ferme dans une affaire de spoliation de biens immobiliers, demande des garanties « claires » sur l’organisation de l’élection présidentielle censée avoir lieu le 19 septembre prochain.
« La date du 19 septembre 2016 approche à grands pas. Si le pouvoir n’apporte pas de garanties claires sur l’organisation de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels, les Congolais devront prendre leur destin en main et refuser la dictature dès le 20 septembre 2016. Cela devra passer par des marches pacifiques et des « sit-in » dans le pays et au-delà avec nos sœurs et frères de la diaspora.« , conclut-il.
Le communiqué de Moïse Katumbi.
Un commentaire
19 septembre ou 19 décembre?