Samedi à 13h (heure locale), des sources concordantes rapportent à Politico.cd une vague d’arrestations des partisans de l’opposition dans une opération conjointe armée/police.
« Ils (les policiers) ont bouclé le quartier Gbadolite et une partie de (la commune de) Katuba pour arrêter de jeunes gens ce matin de 3 h00 à 6h00« , rapporte une source locale. Aucune source officielle n’a confirmé ces informations.
Des échauffourées ont opposé le soir du vendredi 16 septembre les forces de l’ordre aux opposants de l’UDPS dans quartier Matshipisha de Lubumbashi.
Matshipisha-Lubumbashi. 19 heures. Les jeunes brulent des pneus et exigent le depart de Joseph Kabila. pic.twitter.com/eZZek6n2C6
— Christian M O M A T KABULO (@chrismomat) September 16, 2016
Selon des sources concordantes, des jeunes de l’opposition étaient en train de sensibiliser la population pour la journée du lundi 19 septembre, date à laquelle le Rassemblement des forces acquises au changement organise une manifestation pour le départ du président Joseph Kabila.
La police a voulu les en empêcher. C’est alors que des heurts ont opposé les deux parties, jeunes et policiers. Et l’armée est venue à la rescousse de la police.
https://twitter.com/AfricaTopTweet/status/777084695339208704
Pour Jean Marc Kabund, Secrétaire général de l’UDPS, «c‘est la police qui a provoqué ces incidents, elle a investi une parcelle dans laquelle étaient réunis des jeunes militants de l’UDPS ».
Une version démentie par les autorités. Pour le gouverneur Jean-Claude Kazembe, c’est « le G7 (Ndlr: une plateforme de l’Opposition) qui créé des réunions pour insturmentaliser la population« .
Selon le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, 77 personnes auraient été arrêtées durant ces incidents.
« Vous êtes sans ignorer que le G7 a choisi le Haut-Katanga comme fondation, et ils sont en train d’organiser chaque jour des réunions pour instrumentaliser la population et de pouvoir créer les désordres« , explique M. Kazembe au micro de Top Congo FM.
Ecoutez Jean-Claude Kazembe dans un élement exlucif de TOP CONGO FM.
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Le Haut-Katanga, au sud de la République démocratique du Congo connaît depuis plusieurs semaines des situations tendues entre les autorités et l’opposition congolaise. La semaine dernière, des affrontements entre la population et la police ont eu lieu à Kasumbalesa (à la frontière zambienne) à la suite de l’assassinat d’un « cambiste ». Quelques après, à Kolwezi, avec l’interdiction d’un meeting de l’opposition.
En outre, l’opposant Charles Mwando Nsimba, président du G7, a été interdit de séjour à Kalemie, ville dont il est député.
Un commentaire
Le pouvoir donne l’impression de gens qui ont peur, pourquoi s’agiter chaque fois que l’opposition Tousse? A mon avis il faut les laisser se manifester au besoin encadrer leurs manifestations pour prévenir tout débordement et il y aura moins de casse