L’armée congolaise avait renforcé ses patrouilles militaires dans l’est du pays après la disparition de Sultani Makenga, ancien chef rebelle du Mouvement du 23 mars (M23) du camp dans lequel il était stationné avec d’autres combattants démobilisés en Ouganda. Les services de sécurité ougandais affirmaient ignorer où se trouve Sultani Makenga, ancien chef militaire de la milice M23 (Mouvement du 23-mars) qui opérait autrefois dans la province congolaise du Nord-Kivu.
« Nous sommes en contact avec les services de renseignements ougandais qui ont confirmé que, depuis vendredi, l’ex-colonel Malenga s’est enfui et que les services ougandais n’ont pas été en mesure de le localiser« , avait fait savoir Julien Paluku, gouverneur de la province du Nord-Kivu à l’Agence Reuters.
Pour autant, le Porte-parole de l’armée ougandaise a démenti cette information le dimanche 13 novembre dernier. « Makenga est à Kampala et les ex-M23 sont à Bihanga (un camp militaire dans l’ouest de l’Ouganda). Quiconque a des informations contraires, qu’il nous prouve que nous avons tort », a déclaré le porte-parole militaire ougandais Paddy Ankunda par téléphone à l’agence Reuters.
Il a également nié que l’armée ougandaise avait renforcé les déploiements à la frontière congolaise, tel qu’annoncer par gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku qui avait reconnu ne pas avoir la confirmation que l’ancien chef de guerre était revenu en RDC mais a fait état d’informations concernant la présence de troupes non identifiées dans la réserve de Sarambwe, proche de la frontière.
Un commentaire
Si il veut il n’a qu’a venir il sera tué comme un chien, un insecte, rebelle étranger qui croit le Congo est un champs de tir