La résolution du Congrès américain, approuvée hier par la Chambre des représentants des États-Unis, accusait le Président Kabila « d’avoir depuis janvier 2015, continuellement utiliser des moyens techniques et administratifs pour retarder les élections« . Il appelait l’administration américaine à prendre des mesures fermes: gel des avoirs et interdiction de visas pour principaux membres du gouvernement congolais. Il précisait que ces sanctions seraient immédiatement levées si Kabila acceptait de respecter sa Constitution et de quitter le pouvoir le 19 décembre 2016. A la suite de la publication de cette résolution, le chef de la police de Kinshasa Celestin Kanyama, surnommé « esprit de mort » se trouvait visé par des sanctions financières.
« La Constitution, qui empêche Kabila de briguer un troisième mandat, sera complètement discréditée s’il [Kabila] parvient à étendre sa domination», a déclaré Chris Smith. « Même dans sa mauvaise interprétation de la constitution, qui , dans son esprit lui permet de rester au pouvoir, il n’y a aucune disposition pour le Parlement de continuer à fonctionner. Lorsque le mandat actuel expire le 19 Décembre, le Président Kabila dirigera son pays sans supervision d’un corps législatif« , a-t-il fait savoir sur son site internet.
Sous la direction de M. Smith, les présidents de la commission des affaires étrangères de la Chambre des Représentants et du sous-comité de l’Afrique ont également envoyé une lettre au président Obama pour l’exhorter d’élargir les cibles de sanctions américaines en RDC.
« Nous apprécions les efforts déployés par votre Administration (Barack Obama) pour promouvoir la bonne gouvernance en République démocratique du Congo (RDC) en décrétant des sanctions aux hauts fonctionnaires qui constituent une menace pour la paix. Cependant, nous vous exhortons à étendre la portée des sanctions américaines et à les coordonner avec les partenaires européens afin d’aider à éviter ce que beaucoup d’observateurs, y compris les fonctionnaires de l’Administration, redoutent une nouvelle instabilité à la fin du mandat de Joseph Kabila le 19 décembre de cette année, conformément à la limite prescrite par la Constitution de la RDC.« , déclare cette lettre adressée au président américain Barack Obama.
Elu en 1980, Chris Smith est à présent à son 18ème mandat de deux ans dans la Chambre des Représentants des EU. M. Smith occupe la position de membre principal du Comité des Affaires Etrangères, et il est le président des Sous-comités sur l’Afrique, la Santé, les Droits de l’Homme et des Organisations Internationales. Chris Smith est renommé partout dans le monde comme un combattant pour les droits de l’homme qui lutte pour des sanctions contre les pays qui oppressent leurs citoyens.Profondément impliqué dans la campagne de Donald Trump, Chris Smith a été co-président de la « Pro-life », une coalition soutenant le candidat présidentiel Républicain.
3 commentaires
A Mr Tshisekedi, je dirais plutôt que la vie politique doit être fait dans la frange vérité envers ce peuple congolais qui attend un véritable changement.
Et surtout de ne pas jouer la carte de la deuxième république avec L’ancien président Mobutu car c’est ce que veut le président kabila avec l’envoi obscur de la Cenco pour te persuader de refaire le même erreur du passé qui jadis plongea le pays dans la Tyrannie.
Aussi je regrette énormément la Cenco d’avoir agit dans cette démarche dans l’obscurité; L’église doit impérativement faire tout acte volontaire que dans la lumière.
Peuple congolais faisons attention.
le ton est monté d’un cran côté américain tout simplement par peur d’être déclassé par la déferlante chinoise qui prend de plus en plus de l’ampleur au CONGO.
E. Tshisekedi a bientôt 84 ans et il vous a dit à plusieurs reprises de vous prendre en charge. Soyez responsables et arrêtez d’attendre des autres ce qu’ils ne feront jamais pour vous.
L’heure de vérité approche, nous verrons si le peuple congolais est capable de se libérer d’une ditacture.
Ce n’est pas Tshisekedi et les Américcains qui vont le faire à notre place. Sinon c’est 20 ans minimum d’esclavage conduit par J. Kabila et son clan.