La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a tenté en vain de trouver un compris entre le Rassemblement, les opposants qui ont participé au Dialogue de la Cité de l’Union Africaine et la Majorité au pouvoir, toute la journée du vendredi.
Après avoir rencontré Étienne Tshisekedi le jeudi soir, les évêques catholiques sont allés voir le président Joseph Kabila dans la journée du vendredi, sans visiblement parvenir à un accord.
La pomme de discorde, le Rassemblement veut d’abord mettre « un régime spécial » en place, où le président Joseph Kabila n’y aurait plus qu’un pouvoir honorifique, alors que la Majorité, qui s’y oppose, ne veut pas qu’on parle de libération immédite des prisonniers politiques. Les signateurs des accords du 18 octobre dernier à la Cité de l’Union Africaine (UA) ne, de leur côté, pas voir Samy Badibanga être remplacé, encore moins ces accords être remis en cause.
La tenue des élections, l’autre dossier houleux divise deux camps. D’un côté, la Majorité et les signateurs des accords de l’UA soutiennent la date d’avril 2018, alors que le Rassemblement de son côté évoque 2017.
Pendant ce temps, la tension monte dans le pays. Dans les grandes villes, la population s’est empressée de faire ses courses pour des produits de premières nécessité, craignant des troubles le 19 décembre. A Kinshasa et à Lubumbashi, la présence policière et militaire a été considérable renforcée par les autorités. Des fouilles et des barrières ont été installé dans l’Ouest de la capitale congolaise. L’aéroport international de N’djili était plein ce vendredi où les étrangers, mais aussi des congolais quittaient le pays.
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