« Le gouvernement et l’opposition doivent coopérer pleinement et de bonne foi avec la Conférence des évêques catholiques de la RDC (CENCO) afin de finaliser le plus tôt possible un accord inclusif sur la tenue des élections, le format d’un gouvernement intérimaire et le transfert pacifique de pouvoir« , indique le Département d’Etat américain dans un message relayé par la Voix de l’Amérique.
Washington fait cette déclaration au moment où les négociations conduites par des évêques catholiques se retrouvent devant une impasse sur la question de l’avenir politique de président Joseph Kabila et de l’étendue des pouvoirs devant être les siens pendant la transition. Les divergences subsistent sur ces points à trois jours du 19 décembre, date de la fin du dernier mandat du Président .
« Nous exhortons en outre le gouvernement de la RDC et les partis d’opposition à s’abstenir de toute action ou déclaration susceptible d’inciter à la violence ou à des activités illégales dans les jours et les semaines à venir« , indique un porte-parole du département d’Etat, Mark Toner.
Les États-Unis se disent, selon le département d’Etat, profondément préoccupés par le risque d’agitation et de violence en République démocratique du Congo (RDC) à l’approche de cette date du 19 décembre.
Dans la déclaration, les autorités américaines demandent au gouvernement congolais de respecter le droit de réunion pacifique. Elles rappellent que la répression violente des manifestations ou rassemblements pacifiques, ou la violence de l’opposition, sont incompatibles avec les normes démocratiques et la primauté du droit.
Pour Washington, le gouvernement de la RDC doit respecter les droits de l’homme. « Ceux qui dirigent les forces de sécurité de la RDC sont responsables de la conduite de leurs officiers et du personnel et doivent veiller à ce que leurs actions restent conformes à l’état de droit. De même, nous appelons tous les leaders de l’opposition et de la société civile qui auront l’intention d’organiser des manifestations à prendre toutes les mesures possibles afin que les participants restent non violents« , indique la déclaration du département d’Etat. « Les individus qui se livrent à la répression ou qui commettent une violence illégale doivent être tenus responsables« , souligne le texte.
« En ce moment crucial de l’histoire du Congo, nous appelons les dirigeants des partis d’opposition, les représentants de la société civile, les responsables de la coalition au pouvoir et les dirigeants du gouvernement de la RDC à renouveler leur engagement en faveur de la non-violence et à redoubler d’efforts pour parvenir à un accord inclusif« , souligne la déclaration.
Avec VOA Afrique.
2 commentaires
Kabila n’a plus cette volonté de rendre le pouvoir pacifiquement mais exprime pleinement son intention de se maintenir au pouvoir. La population congolaise se trouve profondément embarrassée devant ce coup d’état constitutionnel et se prépare à appliquer l’article 64 de la constitution devant une force disproportionnée que dispose Kabila pour son maintien par force.
LE PEUPLE QUE PRETEND S’ ATTRIBUER UNE OPINION, DEMANDE LE RESPECT DES CONVENTIONS DEMOCRATIQUES CONSTITUTIONNELLES.
SI LA CONSTITUTION ADOPTÉE PAR RÉFÉRENDUM POPULAIRE NE PEUT ÊTRE RESPECTEE A CE JOUR, À QUOI BON DE DEMANDER UN AUTRES REFERENDUM POUR AVALISER DES TEXTES QUI NE SERONT JAMAIS RESPECTES.
C’EST VOULOIR SE MOQUER DU PEUPLE. NOUS DISONS « NON » A CETTE RUSE DIABOLIQUE ET DEMANDONS À LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE ET L’ONU, GARANTS DES DROITS ET LIBERTÉS DE L’HOMME, DE VENIR SANS HÉSITER AU SECOURS DES CONGOLAIS. SINON VOUS ÊTES COMPLICES DE MILLIONS DES MORT AU CONGO DEPUIS L’AVENEMENT AVENTURIER DES KABILAS QUI A REPLONGE LE CONGO DANS UN DRAME CRUELLEMENT SANGLANT JUSQU’À AUJOURD’HUI.
POUR NOUS, SI AU 19 DÉCEMBRE NOUS N’AVONS PAS DE GARANTIE DE BONNE FOI ET BONNE VOLONTÉ DU POUVOIR EN PLACE, NOUS ALLONS MULTIPLIER DES ACTIONS DE PROTESTATION CONTRE LE REGIME JUSQU’À LE CONTRAINDRE A SE FLÉCHIR A LA VOLONTÉ DE LA CONSTITUTION. IL NE FAUT PAS COMPRENDRE LA CONSTITUTION EN TERME DE SE MAINTENIR AU POUVOIR APRÈS L’AVOIR VIOLEE MAIS COMME GARDE-FOUS DES LOIS REPUBLICAINES PAR RESPECT INCONDITIONNEL.
AINSI, NOUS SALUONS L’ATTENTION DES ÉTATS-UNIS SUR NOTRE CRISE.
CANDIDAT MARTYRE