Très tard la nuit, le député national Franck Diongo, jugé en procédure de flagrance par la Cour suprême de justice, a été condamné à 5 ans de prison ferme. Président national du Mouvement lumumbiste progressiste -MLP-, cet opposant au régime de Kinshasa est apparu à cette audience dans état critique, sous perfusion et sur un lit roulant. Juste après la sentence, le détenu-malade à été conduit, dans un véhicule médicalisé, à sa cellule du Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa -CPRK-, la prison centrale de Makala, pour y passer ses cinq prochaines années.
Surprise par ce verdict, la NOGEC est montée au créneau. Dans une déclaration rédigée la même nuit, ce mouvement citoyen dénonce une parodie de justice dont le seul objectif est d’intimider le peuple qui tient au respect de sa constitution. Joint par Politico.cd, vers 2 heures du matin, le président de cette structure, Constant Mutamba, a regretté que la justice en RD-Congo soit dorénavant un outil au service du pouvoir en place destiné à écarter certains acteurs adversaires du jeu politique. « La NOGEC appelle les magistrats de la République à respecter et à faire respecter le principe de l’indépendance du pouvoir judiciaire tel que consacré par l’article 149 de la constitution et de s’abstenir de tout acte contraire à celui-ci », a-t-il affirmé. Avant de renchérir : « La NOGEC considère cet état de choses comme du recul abyssal du processus démocratique auquel aspire la RD-Congo. La NOGEC dénonce cette parodie de justice et condamne l’intolérance qui semble caractériser le microcosme politique congolais ».
Déterminé et dévoué, Me Mutamba ne recule pas. Loin de lui l’idée de se décourager, même après son arrestation et les tortures dont il a été victime, cet enseignant de droit appelle le peuple congolais à se mobiliser davantage autour de « l’Opération sifflet » afin d’obtenir l’instauration d’un État réellement démocratique. A cet effet, Constant Mutamba n’a pas hésité un seul instant à demander à la population de siffler ce soir et demain matin pour le départ du président Kabila qui est devenu, selon lui, illégal et illégitime.
Lancée par la NOGEC à l’aube du 19 décembre, « Opération sifflet match esili » est une initiative de la NOGEC soutenue par d’autres mouvements citoyens. N’ayant pas obtenu gain de cause, les 19 et 20 décembre après avoir sifflé, parce que buté à une résistance armée de la part des éléments des Forces de l’orde, Constant Mutamba exhorte la population à siffler ces deux jours pour demander aux évêques à faire respecter la Constitution de la République de manière stricte.
4 commentaires
TRES BONNE INITIATIVE LOUABLE A ENCOURAGER, ACCOMPAGNER ET SOUTENIR, CAR C’EST L’UNE DES MANIERES D’EXERCER NOTRE DROIT DE SOUVERAIN PRIMAIRE. KANAMBA KENDE PEUPLE CONGOLAIS ABOYI PE ASANZI YO, ZONGA NA MBOKA WA BINO RWANDA, TOLEMBI YO OZALI MOYIBI MONENE, GAZE GAZE
AU CONGO TRES DEMOCRATIQUE LA JUSTICE TUTSHI NE FONCTIONNE QUE CONTRE LES VRAIS CONGOLAIS.
DONNEZ NOUS UN SEUL NOM RWANDAIS EN PRISON ALORS QUE LE GENOCIDE CONTINU AU CONGO/ CHERS EVEQUES ET RASSEMBLEMENT ARRETZE SVP CE DIALOGUE CINEMATOGRAPHIQUE.
OUI KANAMBE AKENDE KAKA EPAYI NA YE NA RWANDA.
KANAMBE NDOKI MUNENE
TO SANZI YO
C’est-à-dire que tous ces militaires ex-FAZ que le Zaïre avait formé, d’autres voire à l’étranger tels Egypte, Israël, États-Unis, France, Belgique et j’en passe sont incapables de faire respecter la constitution du pays ? Mais enfin…
1 kanambe vous marche sur les pieds en vous fixant dans les yeux, vous ne reagissez pas ? Oyo mibali nini mbongo ebebi ebele bo bolole boye.