Le bureau du représentant du chef de l’État Congolais en charge de la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants a rendu public les résultats d’actions pour l’année 2016. Cette structure dirigée par l’ancienne ministre Jeanine Mabunda a estimé que les efforts ont été déployés par les juridictions pénales tant civiles que militaires pour éradiquer ce fléau.
Abordant les statistiques de condamnations dans les rangs de l’armée Congolaise et de la police nationale, cet organe public a félicité l’implication des cours et tribunaux militaires dans l’exécution de procédures qui ont mené à la condamnation de 434 agents de force de sécurité, coupables d’infractions de violences sexuelles. Il s’agit notamment de 135 agents de la police nationale Congolaise et 319 membres de Forces Armées de la RDC. Par ailleurs 18 civils et membres de groupes armés ont été condamné pour violence sexuelle par les juridictions militaires.
Dans les juridictions militaires au total 519 victimes recensées dont 399 mineures et 120 majeures. Les données chiffrées de cours et tribunaux militaires indiquent avoir enregistré 496 plaintes déposées par les victimes. Quant aux décisions de justice rendues, on en a noté 280 dont 250 condamnations et 55 acquittements.
Jeanine Mabunda, représentante du chef de l’État pour la lutte contre les violences sexuelles et le recrutement d’enfants salue cet avancée, appelant les victimes à briser le silence, car estime-t-elle plusieurs cas isolés sont restés impunis par manque de dénonciation.
Fiston Mahamba