Invité aux Journées Nationales des Diasporas Africaines (JNDA), organisées à l’Hôtel de ville de Bordeaux, au Sud-Ouest de la France, Moïse Katumbi a été reçu par le maire de cette ville, Alain Juppé, ancien candidat à la présidentielle et plusieurs fois ministre, y compris chef de la diplomatie française.
Rien n’a toutefois filtré de cette rencontre entre les deux hommes. Néanmoins, maire de la commune française de Bordeaux [Ndlr: préfecture du département de la Gironde et chef-lieu de la région Nouvelle-Aquitaine], plusieurs fois ministres et politicien respecté, Alain Juppé est un vieux routier de la politique française et connaît bien la République démocratique du Congo. Alors ministre français des Affaires étrangères, en décembre 2011, M. Juppé a appelé les Congolais à s’abstenir de toute violence après la réélection contestée du président Joseph Kabila.
« Ce que nous souhaitons c’est que des deux côtés on évite toutes les violences, et jusqu’à présent cela semble être le cas« , avait-il dit depuis Bordeaux même. « Nous nous appuyons beaucoup sur les institutions régionales, les Africains eux-mêmes, les voisins du Congo, pour envoyer ce message de dialogue et d’abstention de toute violence« , avait-il ajouté.
Alain Juppé avait par ailleurs annoncé que la France serait représentée à la cérémonie de prestation de serment du président Joseph Kabila, le 20 décembre de la même année, contrairement à plusieurs capitales occidentales qui avaient alors boycotté cet événement.
Depuis 2013, la mairie de Bordeaux et les JNDA rassemblent les habitants bordelais (et des alentours) et les acteurs des diasporas africaines lors d’un événement d’envergure internationale. Celui-ci a ainsi pour objectif le partage et l’échange entre les visiteurs et ce, durant les deux jours du rassemblement.
Invité à prendre parole durant l’édition en cours, Moïse Katumbi a, une fois de plus, appelé le président Kabila à quitter le pouvoir. « C’est mon devoir et le devoir de tous les Congolais, de demander au président Kabila de démissionner« , a-t-il dit.
Ces journées permettent également la découverte des rôles et des différents acteurs des diasporas africaines, leurs compétences dans la société française, et de renforcer les liens historiques, culturels, économiques et humains tissés avec le continent africain.
2 commentaires
ns attendons sans démission
Nous attendons son de part,,,,,les travailleur 300 mois d’aérer,,,on est au 50ém etage de descente dans une fausse tragique de la chite economiques,politico administrative,et educatif,,a kende akendeakende tolembi yeeeezeeeeeeeeeeee