L’UDPS exterieure, composée des cadres de la diaspora du parti, a au cours d’une conférence de presse tenue à Bruxelles, jeudi 20 avril, annoncé la convocation du congrès extraordinaire devant donner le successeur d’Étienne Tshisekedi à la tête de ce parti, à l’issue de l’enterrement de l’opposant historique Etienne Tshisekedi
Selon le communiqué lu par le Secrétaire national adjoint aux Relations extérieures et les représentants de l’UDPS en Belgique, Grande-Bretagne et France, en l’absence d’Étienne Tshisekedi, seule « la présidence » du parti a le pouvoir de convoquer le congrès extraordinaire pour trouver un successeur à Étienne Tshisekedi à l’Union pour la démocratie et le progrès social.
Ceux-ci ont soutenu que les différentes tentatives des dernières semaines de préparer un congrès de l’UDPS permettant de lui donner un nouveau président étaient l’oeuvre plusieurs personnes qui avaient été exclues du parti pour mauvaise gestion ou indiscipline et « ne sont donc pas qualifiées pour restructurer le parti« .
« Les structures laissées par Étienne Tshisekedi restent les seules sources de légitimité » et ce sont donc « c’est elles qui organiseront ce congrès« , ont-ils martelé.
En parlant de la présidence du parti, ces cadres de l’UDPS ont précisé qu’elle est « constituée du président (Étienne Tshisekedi), du secrétaire général (Kabund-a-Kabund) et des secrétaires généraux adjoints« .
Le président de l’UDPS, Étienne Tshisekedi ayant disparu, il reste le secrétaire général et ses adjoints, qui « permettent le fonctionnement de la machine UDPS« , ont-ils assuré.
Ils ont par ailleurs précisé que seuls les statuts déposés devant le notaire, par Étienne Tshisekedi en 2013, serviront d’appui pour la convocation de ce congrès. Et pourtant ces statuts ne reconnaissent qu’au « président » du parti le droit de convoquer un congrès, pas à la présidence, en s’en tenir à son article 19, chose qui pourrait constituer un problème d’autant plus que l’UDPS manque de président en ce moment.
La convocation du congrès extraordinaire par la présidence du parti est une disposition prévue à l’article 18 des statuts issus du premier congrès de l’UDPS en décembre 2010, lesquels statuts sont entrés en hibernation avec la l’égalisation de ceux de 2013.
Avec La Libre.
6 commentaires
Mais les statuts parlent de 30 jours apres le decès du président et non de 30 jrs après l’enterrement…y-a-t-il respect ou violation des textes?
Le respect des textes et des engagements dont on nous casse les oreilles c’est seulement au pauvre Kabila qu’on l’exige et pas a soi-meme! Cela prefigure de ce que cette alternance/ alternative nous reserve quand viendra son temps. Au fait, pour moi ces opposants ne sont que l’image de la Kabilie que nous renvoie le miroir! Toi tu en doutes?
Oui mieux vaut tard que jamais dit-on. Mais alors que ce congres aide reellement a « detribaliser » et a « republicaniser » l’UDPS; et qu’il fasse le rappel des troupes en gommant des notions equivoques comme « auto-exclusion, traitrise, fidelite au guide etc. ». Seulement ainsi, pense-je, on pourra avoir un TRES GRAND PARTI, qui sera bien parti pour s’assurer la majorite parlementaire et diriger le gouvernement pour le progres social des congolais!
On exclut des gens et on les « auto-exclut » pour des motifs bizarres pour lesquels d’autres membres (nes des cuisses de Jupiter) eux sont encenses… Si quelqu’un au patronyme de Tshisekedi va rencontrer Mobutu ou Kabila (meme a la Nicodeme) c’est normal; mais des porteurs d’autres patronynes pour la meme mission (meme en plein jour) se voient « auto-exclure »! Il est temps que le parti (re)devienne enfin normal, legaliste et republicain!
Ca m’etonne vraiment qu’on aie pas autre chose a faire dans la vie que de passer son temps a voir le mal de L’UDPS patout. Si j’ai tres bien compris certaines personnes interviennent dans ce site pas par soucis de partager ou propager la connaissance mais plutot ils le font parceque c’est leur metier. Ils sont bel et bien paye juste por ne faire que ca. A bon attendeur…
Supprimer JUDAS ? IMPROBABLE