Le député Stanley Mbayo Pelesa, président du Mouvement des Indépendentistes Reformateurs (MIR) affirme que son parti, membre de la Majorité Présidentielle, ne compte pas sur un autre candidat que le président Joseph Kabila à la prochaine présidentielle.
Déjà en mai dernier, cet avocat, proche du président Kabila, avait fait savoir que son parti va présenter la candidature de Joseph Kabila à la présidentielle du 23 décembre prochain en République démocratique du Congo, malgré le fait que la Constitution du pays interdit au président congolais de briguer un autre mandat. Pour lui, son parti est libre de présenter la candidature du président congolais, sans violer la Constitution. « La Constitution vous dit, le Président de la République est élu pour un mandat de cinq ans, une fois renouvelable. La loi électorale vous dit, le mandat appartient aux partis politiques. Quand un élu démissionne de son parti, il perd son mandat« , introduit-t-il.
« Nous avons réuni les 100.000 USD »
« En 2006, Joseph Kabila se présente (comme) candidat indépendant aux élections présidentielles. En 2011, il y a un congrès du PPRD à Mbandaka, qui plébiscite Joseph Kabila candidat président de la République sur la liste PPRD (…) Joseph Kabila leur dira: je dois renouveler mon mandat, il a renouvelé son mandat en tant qu’indépendant« , ajoute-t-il.
Le lundi 06 août, explique-t-il cette fois, son parti va rencontrer le Secrétaire permanent du PPRD, parti présidentiel, pour lui demander d’endosser cette candidature du président Kabila. « Le PPRD est le fils ainé de notre famille politique, c’est à lui que revient l’initiative en premier. Mais si jamais le parti s’inscrivait toujours dans la logique de dauphins ou de baleines, nous, du MIR, nous avons déjà réunis les 100.000 dollars [américains] qu’il faut [pour la candidature] et nous iront déposer« , insiste-t-il.
Arrivé à la fin de son deuxième et dernier mandat à la tête du pays depuis le 20 décembre 2016, le Président congolais ne peut plus se présenter à la prochaine présidentielle. Néanmoins, l’absence de choix clair de successeur au sein de sa famille politique pousse l’opposition congolaise à accuser le Chef de l’Etat de vouloir briguer un nouveau mandat.
Et selon Mt Mboyo, il y a une « brèche » dans la constitution qui permet au président congolais d’être candidat à la présidentielle du 23 décembre. « Aux prochaine élections, la seule interdiction qui limiterait Kabila, c’est de se représenter en tant qu’indépendant« , dit-il, avant d’ajouter: « La Constitution interdit le renouvellement du mandat, mais elle n’interdit pas que la même personne rempile plus de trois mandats« .
Selon des informations concordantes, la nouvelle coalition du Front Commun pour le Congo (FCC) dont le président Kabila en est l’autorité morale compte bien présenter un candidat à cette présidentielle. Mais, la coalition politique n’est pas reconnue devant la loi où seuls les groupements et les partis politiques peuvent présenter de candidats.
Retrouvez l’intégralité de l’interview de Maïtre Mbayo au téléphone avec LITSANI CHOUKRAN.
Un commentaire
te un député mongole tu n as jamais aime ton chef psychopathe pourquoi tu le pousse a viole la constitution et pourquoi es tu devenu député