Les violences politiques qui ont caractérisé la ville de Lubumbashi lors de l’arrivée du candidat de la coalition Lamuka ont fait deux (2) morts et une quarantaine de blessés annonce l’association Congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ, dans un communiqué de presse publié mardi.
« L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) condamne les violences politiques, les atteintes à l’intégrité physique et la vie, aux biens publics et privés, survenues aujourd’hui à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga » écrit le document reçu par POLITICO.CD.
« Il ressort du monitoring de l’ACAJ qu’à la suite des violences survenues à Lubumbashi, le bilan provisoire avance deux morts par balles réelles parmi les partisans de la coalition LAMUKA ; un policier grièvement blessé, dont l’état de santé est critique ; quarante trois (43) blessés dont quinze (15) par balles ; cinq (05) véhicules incendiés dont deux de la police » détaille le communiqué, annonçant que vingt sept (27) partisans de LAMUKA ont été arrêtés.
S’appuyant à pusieurs témoignages recueillis à Lubumbashi, ACAJ indique que certaines autorités politico-administratives de la province du Haut-Katanga ont instrumentalisé un groupe de jeunes pour entraver la tenue de la réunion publique de Martin FAYULU, candidat président de la République de la coalition LAMUKA, à Lubumbashi.
« Des noms de certains membres du gouvernement provincial ayant participé à ces actes ont été portés à la connaissance de l’ACAJ » précise le document signé par Georges Kapiamba, coordonateur de cette organisation non gouvernementale.
Condamnant ces actes, l’ONG ACAJ exige une enquête crédible afin que leurs auteurs et commanditaires soient identifiés et poursuivis en justice, appelant le gouvernement de la RDC à assurer réellement la sécurité de tous les candidats président de la république, pour le bon déroulement de la campagne électorale.
*Fiston Mahamba (@FMLarousse)*