Les animateurs de 7 organisations de la société civile et de mouvements citoyens se disent indignés du report d’une semaine de l’élections présidentielle et législatives prévue initialement le 23 décembre 2018. Dans une déclaration commune rendue publique ce vendredi 21 décembre ils exigent la démission du président Joseph Kabila, du Premier Ministre et du Président de la CENI, Corneil Naanga.
Selon ces organisations de la société civile et des mouvement citoyens, la décision de la CENI de renvoyer ces élections au 30 décembre 2018 est une stratégie pour préserver le pouvoir de Joseph KABILA et sa cour. Ils qualifient d’illégale cette prolongation et parlent de la violation par cette institution d’appuie à la démocratie de la loi électorale mais aussi de l’accord de la Saint Sylvestre.
Parlant de l’organisation dudit processus électoral, ces organisations rappellent à la population congolaise que la constitution n’a pas été respectée par le pouvoir de Kabila qui selon eux n’a jamais eu la bonne volonté politique d’organiser les élections libres, crédibles, démocratique et transparente en vue d’une alternance apaisé.
Ils dénoncent en outre des graves incidents, irrégularités et actes de répression dont ont été victimes certains candidats pendant la campagne électorale. Ajouté à cela , précisent t-ils, la tenue des propos xénophobes et tribales par certaines personnalités du régime.
Ces leaders des organisations de la société civile et mouvements citoyens estiment que la commission électorale nationale indépendante est incompétence d’organiser les élections dans le respect du calendrier électorale établi par elle même. Ils incombent cependant la responsabilité individuelle au Président de la République, au premier ministre et au président de la CENI a qui ils exigent de démissionner.
Tout en mettant en garde tout acteur politique qui facilitera d’une manière ou d’une autre le maintien au pouvoir du régime actuel, ces organisations et mouvements Congolais invitent la communauté internationale, les états et organisations sous régionales et régionales à condamner fermement ce qu’ils qualifient de “ nouveau coup d’état institutionnel” en soutenant le peuple Congolais dans la mise en place d’un cadre consensuel sans Kabila en vu de l’organisation des élections répondant au standing international.
Parmi ces ONG il y a l’Asadho, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile, la Dynamique Congo et Alliés, le Réseau 64, la Paix et Solidarité, le Conseil National de Transition Citoyenne, le Filimbi ainsi que trois acteurs des droits de l’homme à savoir, le professeur Jean Claude MASWANA, Jean Jacques LUMUMBA et Chris BOLINGO
Willy Akonda Lomanga