Dans un communiqué publié sur le site web de messagerie Telegram, l’État islamique a déclaré qu’il était à l’origine de l’attaque qui a ciblé la ville de Beni, à l’est de la République Démocratique du Congo la nuit du lundi au mardi dernier.
« Il a déclaré avoir ciblé l’armée congolaise à Beni, tuant ou blessant 25 personnes » rapporte l’agence de presse Reuters.
« Treize (13) civils dont deux femmes, 2 militaires (un officier et son garde de corps et 1 rebelle ont été tués dans une attaque menée par les rebelles ADF dans le quartier Rwangoma dans la partie sud de la ville de Beni » a pour sa part déclaré à l’agence de presse Reuters, Bakwanamaha Modeste, maire adjoint de la ville de Beni, une région faisant également face à la deuxième pire épidémie d’Ebola de l’histoire.
« Nous pensons que ce sont des opérations de représailles de ces rebelles contre les populations après une énorme perte qu’ils ont subi la semaine écoulée dans une attaque contre une position de l’armée Congolaise dans la localité de Ngite » estime Bakwanamaha.
Parmi les civils tués il y a 5 taximen motocyclistes, qui ont manifesté et paralysé les activités poursuit la même source.
« Nous avons inhumé les corps de victimes hormis ceux de ces taximen qui vont être enterrés demain. Les victimes ont été tués par balles et d’autres par arme blanche. Nous appelons l’armée à pouvoir être prête à réagir à tout moment car les rebelles attaquent par surprise« .
Les rebelles ADF essentiellement ougandais dans les années 1990, n’ont jamais revendiqué l’allégeance à l’État islamique, mais l’État islamique a déclaré jeudi dernier que son affilié de la « Province de l’Afrique centrale » avait infligé « des dizaines de victimes » aux forces congolaises, selon le groupe de renseignement SITE, qui surveille les activités djihadistes en ligne.
Fiston Mahamba (@FMLarousse) | POLITICO.CD