Évalué hier jeudi 27 juin à 36 morts, le bilan de l’éboulement d’une mine de cuivre exploitée par l’entreprise Kamoto Copper Company (KCC) à Kolwezi s’est alourdi ce vendredi 28 juin. On compte désormais 43 creuseurs artisanaux décèdés.
C’est le gouverneur de la province du Lualaba, Richard Muyej lui-même qui l’a annoncé ce vendredi dans la matinée.
De nouveaux corps ont été extirpés depuis la nuit dans les décombres. Ils ont ete acheminés à la morgue de l’hôpital Mwangeji.
Les familles éplorées ont été conviées pour identifier les corps des victimes. « Madame le maire de Kolwezi informe toute personne qui aurait perdu ou constaté la disparition d’un de membres dans l’éboulement survenu ce jeudi 27 juin 2019 à KOV de passer à la morgue de Mangweji pour identification et procédures administratives d’enterrement. Un délai de 72 heures est accordé aux familles éprouvées » , dit le communiqué de la mairie de Kolwezi.
La société civile locale a été appelée par le Gouverneur à encadrer les creuseurs afin qu’ils s’organisent en coopératives. Le but est qu’ils arrêtent de creuser illégalement sur site de KOV qui présente beaucoup de risques d’écoulement.
« KCC a déjà fait beaucoup d’efforts en laissant les creuseurs exploiter les minerais sur le site de Tulizembe, c’est énorme comme sacrifice mais s’il faut en plus aller de manière anarchique sur son site d’exploitation, c’est assez fort. Il faudrait donc que dans l’opinion, la société civile, les leaders d’opinion puissent encadrer ces creuseurs et leur demander d’éviter de telles aventures », a déclaré Richard Muyej au cours de son point de presse.
Notons que les creuseurs artisanaux ont été chassé des sites miniers où ils opèrent illégalement sans mesure de protection.
✍ Thierry Mfundu | Politico.cd