La communauté Banyamulenge a commémoré le 15e anniversaire des massacres perpétrés sur les réfugiés congolais dans le camp de Gatumba au Burundi en 2004.
Ils sont aumoins 254 congolais de la communauté Banyamulenge qui fuyaient des combats entre la rébellion RCD/Goma et la milice Maï Maï dans les territoire de Uvira et Fizi au Sud Kivu et qui avaient été tués la nuit du 12 au 13 août 2004 dans le camp des réfugiés par des hommes armés.
L’organisation Human Rights Watch avait, dans un reppprt rendu publique en septembre de la même année de ces massacres, accusé le groupe rebelle Burundais du Front National de Libération (FNL) d’avoir perpétré ces massacres sur ces réfugiés congolais.
Quinze ans après, La communauté Banyamulenge réclame que justice soit faite et dénonce ce silence coupable de la communauté internationale.
Dans une cérémonie commémorative du 15e anniversaire de ces tueries à Goma ce mardi 13 août 2019, le président des banyamulenge a qualifié ces tueries d’un acte génocide et s’inquiète que rien ne soit fait jusque là.
« Quinze ans après les tueries de Gatumba, que nous qualifions de génocide puisque les Banyamulenge qui avaient fuis la guerre à Uvira pour s’installer à Gatumba dans un camp des réfugiés et devraient normalement bénéficier de protections du HCR comme tous les autres réfugiés mais malheureusement il y a eu des gens qui ont planifiés et les ont méchamment tués sans inquiétude et se sont eux-mêmes proclamés auteurs de ces tueries « s’est inquiété Mutogo Ngendahayo Joël dans une interview exclusive avec Politico.cd à Goma.
« Voici 15 ans que justice n’a jamais été rendue. les auteurs se la coulent douce, et ma communauté internationale n’a rien dit jusque là » a dénoncé le président de Banyamulenge à Goma.
« Le processus pour décrocher une justice équitable est long et nous n’allons pas baisser le bras jusqu’à ce que justice sera rendue » a-t-il insisté.
Merveilles Kiro/Politico.cd
Un commentaire
Il faut savoir que ces rwandais soit disant bsnyamulenge sont les vrais criminels qui se font aussi des victimes.Nous croyons plus à leur revendications.