Annoncée, la gratuité de l’enseignement de base devait être effective dans les établissements d’enseignement public sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo dès le 2 septembre 2019. Au jour-j, la mesure a été lancée mais le président de la République n’a pas été certain de son application partout en RDC à la rentrée scolaire.
« Je ne sais pas si l’école est gratuite. J’ai été inauguré une école réhabilitée. Je sais que la mesure prend et ne prend pas dans certains endroits, mais ça sera une mesure qui sera définitive et intégrale dans quelques mois. On a pris les choses en cours« , a déclaré Félix Tshisekedi.
La pression des syndicats
D’abord, le syndicat des enseignants des écoles catholiques, qui par le biais de son secrétaire général Jean Bosco Puna, a demandé une commission paritaire avant le 20 septembre pour que la situation salariale des enseignants que le gouvernement congolais s’est engagé à prendre en charge soit éclaircie.
Pour sa part, Marcel Niongo, président de l’intersyndicale des enseignants, a déclaré que les syndicats envisagent l’interruption des cours, le 20 septembre si l’Etat ne répond pas d’une manière favorable à leurs révendications sur le réajustement des salaires et les indemnités.
Les assurances
Pas besoin de forcer une porte qui est déjà ouverte, temporise-t-on du côté gouvernement. Emery Okundji, ministre intérimaire de l’EPSP rassure qu’un enseignant ne touchera pas moins de 100$ de salaire de base sans compter les indemnités de logement et transport.
Le 2 septembre, le président de la République a procédé à l’inauguration de l’école Mokengeli dans la commune de Lemba, pour marquer symboliquement l’effectivité de la gratuité de l’enseignement de base. Cet école était sous réfection depuis avril 2019 dans le cadre du programme de 100 jours lancé par le Chef de l’État après son investiture.
Jeancy Ngampuru /POLITICO.CD