Après les nouvelles mises en place au niveau de l’armée dans le cadre de l’opération Sukola 1 pour éradiquer les groupes armés dont les rebelles d’Allied democratic forces, ADF/NALU en sigle, les forces armées de la RDC demandent à la MONUSCO de jouer véritablement son rôle.
Cette déclaration a été faite après le constat du repli de la brigade d’intervention de la MONUSCO de la zone d’intervention de Beni sans explication aucune.
« Ce que nous voulons est que la Monusco puisse pleinement jouer son rôle…Eux-mêmes savent que la Monusco ne joue pas le rôle attendu d’elle surtout la bigrade internationale d’intervention qui depuis un certain temps s’est repliée sur quelle base on ne sait pas, » a déclaré à l’AFP le général Sylvain Ekenge, porte-parole adjoint des FARDC samedi 31 août 2019 à Beni.
Et de poursuivre: « Mais ce qui est vrai nous attendons la collaboration mais cela ne peut pas empêcher que les forces armées de la République démocratique du Congo ne puissent pas jouer leur rôle de protéger la population et de défendre l’intégrité du territoire national.«
Pour le porte parole adjoint des FARDC, l’armée ne voit aucune objection de la part de la MONUSCO de lui prêter main forte lors de la grande opération d’envergure préparée contre les ADF/NALU.
« Nous n’avons aucune objection à la Monusco et d’autres partenaires qui veulent nous aider à mettre un terme à cette nébuleuse ADF. Dès qu’ils sont prêts, nous sommes aussi prêts à les accueillir et à travailler ensemble. Nous n’avons pas d’exigence particulière », a conclu le général Ekenge.
Mise en place depuis 2013 sur la résolution 2098 du conseil de sécurité des Nations Unies, la brigade d’intervention de la MONUSCO composée de près de 3000 hommes pour imposer la paix à l’Est de la RDC, cette brigade n’a jamais rempli ses obligations et les groupes armés continuent à opérer et à massacrer les populations civiles.
Thierry Mfundu