Le président de la République Félix Tshisekedi a abordé plusieurs dossiers au cours de l’entretien accordé au jour Le Monde et à la chaine de télévision francophone TV5 Monde, en marge de sa première visite officielle en Europe, précisément en Belgique, depuis son élection.
Évoquant l’affaire 15 millions, Félix Tshisekedi a réaffirmé son engagement de laisser la justice faire son travail. Il a expliqué que ce genre de pratiques ont été presque légalisées en RDC et il entend bien les combattre.
« Vous savez, il y a une forme de corruption, par exemple quand on reçoit des rétro-commissions d’une affaire, sous d’autres cieux c’est illégal. Mais Congo c’est légal et vous verrez une personne se justifier qu’il n’a volé personne. Quelque par il y a du vrai mais il faut faire un travail de moralisation. C’est ça le changement de mentalités », a éclairé Félix Tshisekedi.
En l’espèce, » l’affaire de 15 millions de dollars, ce n’est pas du détournement de l’argent destiné au trésor public mais c’est en fait une affaire de rétro-commissions : vous voyez qu’on paie une facture et vous dites que puis que je vais vous payer la facture, rendez moi aussi autant », a renchéri Félix Tshisekedi.
Le président de la république a fouillé dans le jargon kinois pour trouvé l’expression qui cristallise ces pratiques : « en lingala on dit : « coop », c’est diminutif de coopération. C’est contre ça que je m’attaque parce que » coop », ce terme est devenu normal. Je fais une « coop » alors qu’on a peut-être enfreint la loi et on dira « coop » et ça passe », a-t-il relaté.
Mais au stade où en sont les choses, le président de la République maintient sa confiance en son chef de son cabinet Vital Kamerhe dont le nom figure dans le rapport de l’IGF comme personne ayant tenté de faire virer cette somme dans un compte privé sans succès.
» Je n’ai aucune preuve de sa méconduite jusqu’à présent je n’ai pas à le cracher dessus. Moi je ne dis pas attention à ce qui se raconte dans les réseaux sociaux », a-t-il confirmé.
2 commentaires
Félix veut dédouaner son dircab, le PGR doit faire son travail sans état d’âme. En claire pas d’interférence de l’entourage du chef de l’État.
Si les gens sont coupables ils doit y avoir des sanctions exemplaires. Et d’ailleurs ceux qui sont cités doivent dorénavant démissionner. Ce l’argent de la république pas pour qlques individus pilleurs, voleurs, tandis-que nos frères et soeurs meurent a l’est du pays par manque de sécurité.
Si vous pouviez vous limiter ici ça allait bien. Mais l’article qui suit, où vous créez de toutes pièces une histoire depuos Genève et vous montrez que le président place son dircab dans les potentiels clients de la prison de Makala, franchement vous êtes à côté de la plaque. Depuis le debut de cette affaire, je suis persuadé que vous aussi vous recevez des retrocommissions de vos articles contre Vital Kamerhe. L’intention est de nuire. D’enfoncer et de tirer au bas l’image d’un homme que vous connaissez pourtant indemne dans cette histoire. Voilà pourquoi je souhaites que ni lui, ni son allié le président ne vous accorde aucune interview. Nous connaissons comment vous travailler, ici chez nous en demandant des cachets pour vos articles. Vous allez continuer à relayer les propos de nos leaders via la presse étrangère. Presse de pacotille.