« Fort heureusement, notre région abrite un des plus beaux et plus important patrimoine mondial : les Forêts du Bassin du Congo qui, à cet égard, constituent une part importante de la réponse à ces grands défis qui menacent notre belle planète. S’agissant de la RDC, j’entends accroitre significativement les aires protégées y compris certains cours d’eau, sur l’ensemble du territoire afin de renforcer la préservation de la biodiversité », a plaidé Félix Tshisekedi ce lundi 23 mars au Sommet Action pour le climat à New-York.
Félix Tshisekedi a rappelé à son auditoire que la RDC s’est engagée à accélérer, pour ses populations, l’accès universel à l’électricité, afin de sortir de la dépendance au bois, qui représente plus de 90% de l’énergie consommée par les ménages.
Il a aussi exhorté les partenaires à faire plus pour la préservation de l’écosystème de la forêt du Congo d’autant plus qu’environ 30% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont séquestrées par les forêts et les tourbières.
« Dans ce contexte, et considérant les besoins et les préoccupations spécifiques de nos populations qui dépendent en grande partie de ces forêts et des services écosystémiques qu’elles fournissent, nous exhortons nos partenaires à soutenir effectivement mon gouvernement dans nos efforts pour la préservation de l’écosystème de la forêt du Congo », a plaidé Félix Tshisekedi.
Pour le président de la RDC, « Il est difficilement concevable que les forêts les mieux conservées au monde ne captent qu’1% des financements disponibles. Il nous faut faire plus, tous ensemble : gouvernement, organisations multilatérales, ONG et surtout le secteur privé ».
Il intervenait au nom de la sous-région d’Afrique Centrale, M. Tshisekedi propose que ce soutien se réalise par des compensations financières sérieuses, des partenariats efficaces et le transfert des technologies afin de permettre d’œuvrer de manière durable et par une action renforcée pour l’atténuation, l’adaptation et la diminution de gaz à effet de serre à la base du réchauffement climatique de la planète.
Thierry Mfundu