C’est un rêve que caressait en silence le président de la République Félix Tshisekedi, jusqu’avant de le dévoiler au public à travers les ondes de Radio Vatican à laquelle il a accordé une interview exclusive en marge de la cérémonie de création du cardinal Fridolin Ambongo à Rome.
Au Vatican, il y a été également pour faire de la diplomatie. « À la rencontre avec le Pape, j’ai d’ores et déjà lancé l’invitation au Saint père. Donc j’espère le voir à Kinshasa l’année prochaine ou peut-être en 2021, l’année où je serai président en exercice de l’Union africaine« , a souhaité Félix Tshisekedi.
Ce jour là, ça sera peut-être la concrétisation d’un rendez-vous manqué entre le numéro 1 de l’église catholique dont l’influence mondiale ne fait aucun doute et le peuple congolais.
Ce rêve s’inscrit dans un seul rêve du cinquième président congolais. Celui de faire de la RDC « un pays puissant, parce que le Congo est un pays qui mérite la place de leader en Afrique et même dans le monde. Nous avons des atouts à enjeux mondiaux et nous ne les utilisons pas. Mon rêve c’est celui de faire de mon pays un des moteurs de l’Afrique. On dit que l’Afrique c’est l’avenir de ce monde, et bien, l’Afrique doit le démontrer« , a-t-il réaffirmé.
Annoncé en République démocratique du Congo en juillet 2017, le souverain pontife François confiera le 9 mars de la même année à l’hebdomadaire allemand Die Zeit, l’annulation de cette visite : » Il était prévu d’aller dans les deux Congo, mais, avec Kabila, ça ne va pas, je ne crois pas qu’on puisse y aller « , avait rapporté le magazine.
Sur terrain, la Conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO; embrayée par le Comité laïc de coordination, CLC, intensifiaient les dénonciations et les manifestations pour obtenir l’organisation des élections devant consacrer le départ du pouvoir de Joseph Kabila. Cela, en harmonie avec l’opposition congolaise, dont l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, de l’actuel président de la République Félix Tshisekedi.