Tout serait parti du communiqué de l’aviation civile annonçant qu’un avion cargo de la présidence, transport du matériel et son équipage sont portés disparus. Ce matin, au siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Scial (UDPS), des militants du parti en colère, on barricadé la route, brûlant des pneus.
« Ils ont cherché à atteindre le Président, c’est inacceptable », crie un d’entre-eux à la dixième rue à Limete. « C’est du sabotage. Ils cherchent des problèmes », croit savoir un autre militant. Selon plusieurs d’entre-eux, l’avion serait abattu par des personnes qui auraient en réalité tenté de s’attaquer au président Félix Tshisekedi. Cette rumeur, répondue quelque peu sur les réseaux sociaux, notamment dans des groupe Whastapp, a été démentie à POLITICO.CD par plusieurs sources officielles concordantes.
Un avion cargo de type antonov 72 opéré par la force aérienne de la République démocratique du Congo (RDC) et assurant la logistique du président Félix Tshisekedi a perdu contact avec le centre de controle depuis 15 heures ( heures de Kinshasa), environ une heure après son decollage de Goma pour Kinshasa rapporte l’autorité de l’aviation civile.
Selon le communique officiel de l’AAC, 4 membres d’équipage et 4 passagers civils et militaires étaient à bord de ce cargo. « Parti de GOMA à 13h32 temps universel, il a perdu tout contact avec le centre de contrôle en route (CCR) à 15H TU, soit 59 minutes apres son décollage« , peut on lire dans le communiqué de l’AAC signé par son directeur général Jean Tshiumba Ndunga.
A Kinshasa, la police est finalement intervenue sur le Boulevard Lumumba, tentant de libérer cette artère principale, bloquée par une barricade de pneus mise en place par des militants de l’UDPS. La situation reste tendue sur place.