Contrairement à ce qui a été annoncé à travers plusieurs médias, le sujet congolais contrôlé positif au coronavirus et son épouse ont été placés en isolement à l’hôpital Sino- congolais de la commune de N’djili et non dans un centre d’isolement à Kinkole dans la commune de la N’sele, rapportent des sources officielles.
L’information a été confirmée par le chargé de surveillance épidémiologique du Covid -19 à l’institut national des recherches biomédicales (INRB). « Effectivement, nous l’avons amené là-bas hier vers 20 heures. Il est avec sa femme qui ne présente pas des signes mais placée en observation », a déclaré le docteur Aruna qui appelle la population à ne pas s’agiter.
Et de préciser: »Une vingtaine des personnes supposées être en contact avec le patient sont déjà mises en quarantaine à l’hôtel Belle vie et Kiriku. Nos agents sont à pied d’œuvre pour contrôler la situation. » Sur place à l’hôpital Sino-congolais de N’Djili, des policiers ont été placés pour empêcher des mouvements des personnes dans l’enceinte de l’hôpital.
Le ministre congolais de la Santé avait annoncé mardi le premier cas testé positif au coronavirus en RDC, comme étant un « sujet belge », avant de se raviser, affirmant finalement, lors d’une conférence de presse un peu plus tard, qu’il s’agissait d’un sujet congolais qui revenait de France. « En effet il s’agit d’une personne de sexe masculin âgée de 52 ans et de nationalité congolaise résidant en France. Il est arrivé à Kinshasa le 8 mars en provenance de la France. A son arrivée il ne présentait aucun signe de la maladie à Coronavirus » explique-t-il avant d’ajouter qu’ « il a été consulté dans une clinique de la place pour des symptômes suivants; la fièvre, la toux et le rhume »
Mardi soir, une unité de la police congolaise avait finalement annoncé que le malade avait séjourné dans un hôtel au centre-ville de Kinshasa. Le ministre n’a pas fait mention de l’Hôtel dont parle la Police. Cependant il a annoncé que le cas a été « placé en quarantaine », dans un centre aménagé dans l’Est de la capitale.
Thierry Mfundu