Les confessions religieuses marchent à contre courant. Contrairement au compromis annoncé dans la journée après les travaux qui ont lieu ce vendredi 30 juillet au Centre interdiocésain, les divergences des vues persistent dans le chef des confessions religieuses sur la désignation du successeur de Corneille Nangaa.
Selon leur rapport rendu public tard dans la soirée, les confessions religieuses notent qu’après examen des dossiers des candidats, un consensus a été trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats. Cependant, le rapport révéle que deux points de vue divergents sur le plan éthique, indépendance et réputation de chaque candidat évoqués.
D’un côté, deux (2) confessions religieuses considèrent que, sur le plan éthique et de l’indépendance, les griefs (informations et allégations) contre deux candidats de la liste (les meilleurs sur le plan technique), griefs qui affectent leur indépendance et leur crédibilité, ne permettent pas d’évoluer avec eux jusqu’au vote conformément à l’article 17 de la charte en vigueur. Ils demandent à cet effet que ces derniers soient mis de côté et d’évoluer avec d’autres candidats.
De l’autre côté, six (6) autres confessions religieuses, trouvent que les griefs relevés contre les 2 candidats soit ne sont pas prouvés soit ne concernent pas directement les candidats. Pour ces 6 confessions religieuses, il convient de passer directement au vote.
« Le président de la plateforme n’a pas voulu organiser le vote dans ces conditions », martele ce rapport.
C’est ainsi que, comme aux précédentes séances de travail, aucune solution n’a été trouvée alors que le délai qui leur a été accordé par le président de l’Assemblée nationale a expiré ce vendredi.