Plusieurs sources confirment depuis les premières heures de ce jeudi 13 juillet, l’assassinat du député national élu de la circonscription de Lukunga dans la ville-province de Kinshasa et ex-ministre congolais des Transports, Chérubin Okende Senga.
« Introuvable depuis hier, le député national Cherubin Okende, opposant et porte-parole du parti de Moïse Katumbi a été retrouvé mort ce matin à bord de sa jeep sur l’avenue poids lourd, à Kinshasa », a écrit dans un post sur Twitter, le correspondant de RFI à Kinshasa, Pascal Mulegwa.
Pour sa part le tri-hebdomadaire congolais, Africa News a ajouté que le corps de Chérubin Okende, l’ancien ministre et opposant du régime Tshisekedi, a été retrouvé ce matin sur la route, « inerte et criblé de balles ».
Selon deux sources au sein des autorités de la capitale, citées par Jeune Afrique, il a été affirmé que l’intéressé aurait été victime de « bandits armés ». Le procureur de la République s’est déplacé tôt dans la matinée pour constater les faits. La fille de Chérubin Okende s’est rendue sur place afin d’identifier le corps de son père, a renchéri le média panafricain.
La veille, l’actuel porte-parole du parti Ensemble pour la République de l’opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe, s’est rendu à la Cour constitutionnelle pour déposer une lettre en réponse à l’invitation d’un juge. Par la suite dans la soirée, ses proches ont affirmé « ne pas avoir de ses nouvelles depuis la journée ».
En effet, la Cour constitutionnelle voulait en savoir plus sur la déclaration écrite du patrimoine de Chérubin Okende après son départ du gouvernement. Invité pour une séance de travail ce jeudi 13 juillet, l’ancien ministre des transports avait sollicité que celle-ci soit organisée le vendredi 14 juillet, soit un jour après.
Pour rappel en décembre dernier, en sa qualité de co-fondateurs du parti politique Ensemble pour la République, Chérubin Okende, alors ministre des Transports avait démissionné de ses fonctions pour rester cohérent avec sa formation politique.