Au-moins 976 civils ont déjà été tués dans différents massacres perpétrés par l’armée rwandaise et son supplétif dans les territoires de Maisisi et Rutshuru, situés dans la province du Nord-Kivu.
Ce chiffre a été livré dans une déclaration parvenue à POLITICO.CD, ce lundi 17 juillet 2023 par le collectif de victimes de l’agression rwandaise via le M23.
D’après cette structure, les territoires de Masisi et Rutshuru deviennent de plus en plus les proies de l’armée rwandaise.
Cette structure de la société civile condamne ces tueries en répétition et fustigent la passivité de la force de l’EAC et de la MONUSCO.
« Jusqu’à présent le nombre des personnes déjà massacrées par le M23 RDF depuis le 26 juin 2022 y compris les massacres de Ruvumu, Ruseke Vusiro, Rugari, Kisharo, Kishishe, Bambo, Rungushu et aujourd’hui Bukombo se présente au tour de 976 civils tués. Le collectif de victimes de l’agression du M23, condamne les actes en répétition commis par l’armée rwandaise RDF et le M23 contre les populations civiles et fustigent la passivité de la force onusienne et de l’EAC qui ont dans leurs attributions la protection des civils dans la zone », lit-on dans cette déclaration.
Dans ce même registre, le collectif de victimes de l’agression rwandaise rappelle que ces actes inciviques commis à l’égard des civils constituent des crimes de guerre et crimes contre l’humanité qui ne resteront pas impunis. Il appelle à cette occasion aux instances nationales et internationales à diligenter dans l’urgence les enquêtes indépendantes afin d’établir les responsabilités judiciaires.
Depuis juin 2022 les hostilités des rebelles du M23 sont signalés dans les territoires de Maisisi, Rutshuru et Nyiragongo. Malgré le cessez-le-feu prôné par la communauté internationale et régionale, la guerre du M23 ne cesse de faire les victimes parmi les personnes civiles.