La Sous-Secrétaire d’État par intérim des États-Unis, Victoria Nuland a réitéré la position de son pays pour la résolution du conflit qui n’a fait que trop durer dans l’Est de la République démocratique du Congo avec l’activisme des groupes armés aussi bien locaux qu’étrangers appuyés par les pays voisins.
Dans la restitution de sa visite effectuée en RDC du 2 au 3 août pour rencontrer de hauts responsables du gouvernement afin de discuter du soutien des USA à des élections « libres et équitables »; de la paix et la sécurité dans l’est de la RDC; de l’aide humanitaire; de la prospérité économique; et des institutions démocratiques et de la gouvernance, l’ambassade américaine a indiqué que la diplomate a déploré le bilan humain de la crise dans l’est et a condamné les attaques brutales contre les civils.
Selon ce document de la représentation des USA en RDC, Victoria Nuland a affirmé que la meilleure solution à la crise dans l’est de la RDC est diplomatique. Elle a exprimé à juste titre, son appréciation pour l’engagement des dirigeants régionaux à travers leur médiation dans les processus de Luanda et de Nairobi.
« Ces efforts ont généré une feuille de route pour des progrès rapides vers une solution diplomatique et durable », rapporte ce document parvenu à POLITICO.CD ce vendredi.
Par ailleurs, la Sous-Secrétaire d’État par intérim des USA a condamné les discours de haine contre les populations minoritaires, y compris les rwandophones.
« Reconnaissant les besoins urgents de protection dans l’est de la RDC, La sous-secrétaire Nuland a salué tous les efforts déployés par le gouvernement de la RDC pour enquêter sur l’exploitation et les abus sexuels-y compris les violences sexuelles liées au conflit de certaines des personnes les plus vulnérables de l’est de la RDC », ajoute la même source.
Récemment, le secrétaire d’Etat des USA, Antony Blinken a relancé le plaidoyer américain pour une solution diplomatique aux tensions entre la RDC et le Rwanda et a demandé à chaque partie de prendre des mesures pour désamorcer la situation.
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« Il faut craindre que cette situation ait un impact persistant sur le commerce entre les deux États, les relations entre les peuples frontaliers qui partagent pour certains le même tribus, coutume et ethnie », a rapporté Matthew Miller, porte-parole du Département d’Etat américain.
Dans cette optique, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken s’est entretenu avec le président Kagame sur la nécessité d’une désescalade entre le Rwanda et la RDC.
Les relations entre Kinshasa et Kigali sont crispées depuis l’exhumation du mouvement terroriste du M23 qui occupe plusieurs localités dans la province du Nord-Kivu. Se basant sur les rapports des experts de l’ONU, le gouvernement congolais accuse le Rwanda de soutenir ce mouvement, auteur des nombreuses exactions dans les zones qu’il occupe.
Carmel NDEO
