Lors de la cent-dixième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 25 août, le gouvernement de la République a adopté, après débat et délibérations, le projet de loi de finances pour l’exercice budgétaire 2024 chiffré à la hauteur de 40.464 milliards de FC (16,6 milliards USD au taux de 2400 FC le dollar) , soit un accroissement de 24,7% par rapport au budget de 2023 qui était chiffré à 32.457 milliards de FC.
Présenté au Conseil par le ministre d’État chargé du Budget, Aimé Boji, ce budget est arrêté en équilibre, en recettes comme en dépenses, à un montant de 40.464 milliards de FC correspondantes tant que pour le budget général, les budgets annexes et les comptes spéciaux.
D’après le ministre du Budget, il contient un accroissement de 55,6% des crédits alloués aux investissements et une amélioration de 49,6% par rapport au budget général de 2023 qui était à 35,8%.
Aussi, dit-il, il renforce des parts des crédits alloués aux secteurs de défense et sécurité et l’inscription d’un compte d’affectation spéciale dénommé: «Fonds de soutien et de développement des FARDC».
Ce projet de loi de finances 2024 prend également en compte des revendications sociales des bancs syndicaux notamment la mise en œuvre progressive de la couverture santé universelle. Sans oublier, la poursuite du processus électoral et l’inscription d’un fonds de réparation de victimes sexuelles ainsi que la poursuite de la politique de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire.
« Malgré les récentes turbulences sur les marchés des biens et services et sur les marchés de change, ce projet de loi de Finances a été élaboré dans l’hypothèse d’une croissance soutenue de 6,4%, d’une inflation de 10,9% en moyenne annuelle à la suite des mesures prises par le Gouvernement pour stabiliser le cadre macroéconomique », a-t-il fait remarquer.
Ce projet de loi de finances va être déposé au plus tard le 15 septembre, marquant la rentrée parlementaire à l’Assemblée nationale. Comme à l’accoutumée, il sera présenté aux élus du peuple pour son examen pendant cette session qui s’ouvre le 15 septembre essentiellement budgétaire.