Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue burundais Evariste Ndashimiye, ce lundi 28 juin à Kinshasa, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi a, en sa qualité de commandant suprême des forces armées, déclaré que la paix dans la partie du pays écumée par l’activisme des groupes armés depuis plus de deux décennies, est plus que jamais imminente.
« …Quand est-ce que cela prendra fin, parce que ça fait quand même 30 ans que ça dure. Depuis mon accession à la tête du pays, je n’ai ménagé aucun effort pour ramener la paix à l’Est de la RDC, parce que je ne peux pas supporter une telle situation en tant que chef de l’Etat. Mes efforts sont toujours là, en train d’être fournis pour ramener cette paix. Ma détermination est d’autant plus grande que nous ne sommes plus qu’à quelques encablures de cette paix, mais évidemment l’avenir appartient à Dieu, c’est au moment où il aura décidé que ça arrivera », a dit Félix Tshisekedi devant la presse à Kinshasa, capitale de la RDC.
Sur le front diplomatique, le Président Tshisekedi a soutenu que les lignes sont en train de bouger en ce qui concerne l’agression Rwandaise. « Les sanctions ont commencé à tomber même si ce ne sont pas celles que nous voulions, même si les personnes visées n’étaient pas celles auxquelles nous pensions, mais il y a du mouvement sur le front diplomatique », a-t-il rétorqué.
Ces déclarations du Président de la République ont été faites en marge de la signature d’un protocole d’accord portant renforcement des relations politiques et militaires entre la RDC et le Burundi.
Pour sa part, Evariste Ndayishimiye a indiqué que le Burundi, à travers son armée, vient en appui au gouvernement congolais et l’armée congolaise. Cependant, dit-il, il revient à la partie congolaise de prendre le devant.
Plusieurs groupes rebelles burundais s’affrontent à l’Est de la RDC dans le Sud-Kivu notamment les Forces nationales de libération (FNL) et le Mouvement de la résistance pour un État de droit (RED-Tabara).