Lors de la cent-treizième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 15 septembre, le Président de la République, Félix Tshisekedi s’est, une fois de plus, plaint aux décisions judiciaires allant dans le sens des antivaleurs et la capitalisation des réformes dans le système judiciaire.
Pour l’édification de l’État de droit et lutter contre ces antivaleurs dans la justice congolaise, le Chef de l’État tient à l’accélération du processus de la création d’une Inspection Générale des Services de la Justice.
À l’en croire, cette inspection permettra au Conseil Supérieur de la Magistrature non seulement de faire fonctionner les Chambres de disciplines mais aussi de couvrir tous les ressorts de la République des magistrats en nombre suffisant. Ceci participe aussi à la restauration de l’autorité de l’Etat. Aussi, dit-il, elle permettra une meilleure implémentation des réformes de la justice.
Pour Félix Tshisekedi, il est important, pour une action concertée, d’activer régulièrement le cadre de concertation entre le Pouvoir judiciaire et exécutif tel que prévu dans le règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature.
« Il doit aussi clairement être entendu que les immixtions des personnes non qualifiées à la gestion et à la prise des décisions de la justice par des pratiques de trafics d’influence et autres antivaleurs seront sévèrement sanctionnées », avait-il laissé lors de l’ouverture de la session de formation de 2500 nouveaux magistrats civils et militaires.
Le Chef de l’État, Félix Tshisekedi se dit préoccupé par la bonne marche et l’efficacité de l’appareil judiciaire.
« J’ai exprimé plus d’une fois depuis mon accession à la magistrature suprême, ma volonté de consolider une justice de qualité pour tous, indépendante, performante, protectrice des droits humains, essentiellement rassurante. A cet effet, je n’ai cessé d’affirmer, par conviction et dans ma vision de bâtir un état de droit, le rôle primordial assigné et attendu de la justice dans le relèvement et le développement de la Nation, la consolidation de l’État de droit et de notre démocratie », a-t-il rappelé.
Pour ce faire, il en appelle à la renaissance de la justice voulue attendue de tous, une justice qui assure et rassure, particulièrement en cette période charnière de consolidation de la jeune démocratie du pays.
Celle-là même qui, non seulement, dit-il, permet de dire le droit, mais aussi et surtout de convaincre tous, justiciers et justiciables que le droit, alors le vrai a été dit.