Les Forces armées congolaises (FARDC) et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) ont conjointement annoncé ce vendredi 03 novembre, au cours d’une conférence de presse tenue à Goma, dans le Nord-Kivu, le lancement d’une opération militaire dénommée « Springbok ».
A en croire les informations rapportées par Otávio Rodrigues de Miranda Filho Ercito, commandant de la force de la MONUSCO, cette opération conjointement menée avec les FARDC aura pour objectif d’assurer la protection de Goma et de Sake, suite à la menace des attaques des terroristes du M23.
« Nous avons décidé, tout d’abord, d’établir une ligne de défense solide devant Goma et Sake. L’objectif de cette opération est de protéger Goma et Sake. Il s’agit pour l’instant d’une approche défensive, mais si des groupes armés illégaux tentent d’attaquer Sake ou Goma, nous passerons d’une position défensive à une position offensive », a déclaré ce haut officier de la Mission onusienne.
Cependant, Otávio Rodrigues de Miranda Filho Ercito a expliqué qu’avant de se rendre à une mesure offensive, il y a d’autres mesures sur la table, y compris politiques et diplomatiques, pour « envisager de résoudre ce problème de manière pacifique ».
« Les Forces armées de la RDC estiment que la décision prise par la MONUSCO est une décision très importante que nous puissions donner une chance à la réussite de ces opérations conjointes », a rétorqué Guillaume Njike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu.
Récemment, ce colonel de l’armée congolaise accusait déjà les forces armées rwandaises et le M23, de tenter d’occuper des positions initiales des FARDC, à Kibumba, au versant du volcan Nyiragongo, dans la province du Nord-Kivu.