Le Président de la République, Félix Tshisekedi est arrivé ce samedi 4 novembre, à Luanda en Angola pour participer au sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).
Ce sommet qui réunit des chefs d’État et de gouvernement de la SADC a pour objectif principal; le déploiement de la mission militaire de la SADC dans l’Est de la République démocratique du Congo (SAMIDRC).
Dans un communiqué, apprend-on, ce sommet extraordinaire finalisera les discussions sur la consolidation de la paix, de la sécurité et de la gouvernance dans la région de la SADC.
Aussi, ce sommet est responsable de l’orientation politique globale et du contrôle du fonctionnement de la communauté.
Pour Kinshasa, le déploiement de la force de la SADC est conforme au devoir d’assistance de cette organisation sous-régionale en faveur de ses membres qui subissent des problèmes sécuritaires.
« Nous n’avons pas demandé l’aide de la SADC. Au sein de la SADC, il y a un devoir de solidarité. Donc, nous n’avons même pas besoin de demander cette aide. Elle va de soi. Au sein de la SADC, lorsqu’un membre est attaqué, les autres ont le devoir de solidarité et c’est ce que la SADC a exprimé en m’invitant à cette rencontre de la troïka, le mécanisme paix et sécurité de la SADC pour que j’explique la situation de la RDC », avait affirmé Félix Tshisekedi, lors de la conférence de presse tenue à l’issue de son tête-à-tête avec son homologue Sud-africain Cyril Ramaphosa.
D’après lui, « la SADC a exprimé son désir de venir aussi en RDC, parce qu’obligée par notre charte. Et depuis lors, il est question maintenant de mettre cela en œuvre. Mais, il y a la force Est africaine qui est là, il faut d’abord observer comment est-ce qu’elle va se comporter et la force de la SADC reste en attente et toujours à la disposition de la RDC pour intervenir à tout moment ».
À en croire le Président Félix Tshisekedi, à Luanda, il a été convenu, devant l’Union africaine et les représentants des autres communautés régionales, de donner à la RDC la coordination de toutes ces décisions, le management de toute cette crise.
« Ça voudrait dire donc que c’est à la RDC de décider et d’adresser formellement son quitus à la SADC pour qu’elle déploie enfin ces contingents ici. Nous sommes avec l’Eastern African force et nous voyons comment le désengagement de ces forces terroristes soutenues par le Rwanda va s’effectuer. Jusqu’en septembre, nous n’avons donc aucun commentaire à faire sur cela et nous aviserons d’ici là », avait-il renseigné.